La LFP prononce un huis clos, mais l'OM dénonce les méthodes de la FFF et refuse la sanction
L'OM n'en restera pas là. Sanctionné, jeudi soir, d'un match à huis clos (voir les dernières éditions de "LaProvence" du vendredi 27 mars), le club cherche à comprendre et dénonce. La révocation du sursis par la commission de discipline de la LFP correspond à la simple application du règlement et n'est pas juridiquement contestable.
Incompréhensible est, en revanche, le comportement de la Commission supérieure d'appel de la FFF qui n'a eu de cesse, depuis le début de la saison, d'augmenter les amendes prononcées en première instance. Pourquoi ? Comment cette commission motive-t-elle ses décisions ? Est-ce simplement pour protester contre les appels successifs de l'OM, soucieux de défendre ses intérêts ?
"Nos appels étaient légitimes tant ils soulevaient un ras-le-bol, s'emporte Pape Diouf, courroucé, dans son bureau de LaCommanderie. Nous n'avons jamais été entendus, cela va à l'encontre du droit." Peut-on nous expliquer comment on passe de 2 500 € d'amende à un match à huis clos avec sursis ?
Hier, nous avons donc appelé la Fédération française de football et demandé à parler à Xavier Lebray, le président de la Commission supérieure d'appel. "Pouvez-vous m'épeler son nom ?, nous a-t-on répondu. "M. Lebray. L-E-B-R-A-Y. " Je n'ai pas ce nom dans mon listing ! Quelle est sa fonction ? "Président de la Commission supérieure d'appel. "Il n'est pas recensé, ici. Je ne le connais pas. Il doit travailler à la LFP." Le football français peut-il avancer quand l'incompétence touche tous les services d'une institution, dirigeant le sport le plus populaire du pays, incapable semble-t-il de justifier ses actes ?
Pape Diouf rumine : "Cette décision est une forme de braconnage. Derrière cette manoeuvre dilatoire se cachent deux hommes, Jean Lapeyre, le directeur juridique, et Xavier Lebray, qu'on ne voit jamais. Ils gravitent dans les couloirs, détenteurs d'un pouvoir occulte. Ces dignitaires semblent développer une envie capricieuse." Il y a peu, l'OM avait proposé à l'instance de responsabiliser les supporters en les invitant à la table du dialogue.
La réponse de Xavier Lebray a été cinglante : "Il m'a été répondu que cette solution n'était pas viable, raconte Julien Fournier, le secrétaire général de l'OM. On m'a conseillé de positionner des camions de pompiers dans les zones d'évacuation à côté des virages." La suite est effrayante : "Quand ils allument, vous n'avez qu'à les arroser. Faites-le l'hiver, cela les dissuadera."
Comment voulez voulez que le Marseillais ne pètent pas les plombs avec de telle propos
Chacun appréciera. "C'est irresponsable, s'emporte Pape Diouf. Cette solution est pire que le mal." Ce même Xavier Lebray statuera sur l'appel que déposera l'OM d'ici dix jours pour contester le huis clos. Lequel pourrait être purgé, au gré des recours, lors du premier match de la saison prochaine à domicile. "Ces personnes doivent savoir qu'elles trouveront face à eux des gens résolus, affirme le président olympien. Nous ferons appel à tous les recours possibles, même administratifs, pour faire entendre notre droit, lequel est bafoué. Au-delà des démarches, il y a le principe qui veut que nous n'accepterons pas ce type de sanction."
OM - FFF: le bras de fer est bel et bien engagé.
L'OM n'en restera pas là. Sanctionné, jeudi soir, d'un match à huis clos (voir les dernières éditions de "LaProvence" du vendredi 27 mars), le club cherche à comprendre et dénonce. La révocation du sursis par la commission de discipline de la LFP correspond à la simple application du règlement et n'est pas juridiquement contestable.
Incompréhensible est, en revanche, le comportement de la Commission supérieure d'appel de la FFF qui n'a eu de cesse, depuis le début de la saison, d'augmenter les amendes prononcées en première instance. Pourquoi ? Comment cette commission motive-t-elle ses décisions ? Est-ce simplement pour protester contre les appels successifs de l'OM, soucieux de défendre ses intérêts ?
"Nos appels étaient légitimes tant ils soulevaient un ras-le-bol, s'emporte Pape Diouf, courroucé, dans son bureau de LaCommanderie. Nous n'avons jamais été entendus, cela va à l'encontre du droit." Peut-on nous expliquer comment on passe de 2 500 € d'amende à un match à huis clos avec sursis ?
Hier, nous avons donc appelé la Fédération française de football et demandé à parler à Xavier Lebray, le président de la Commission supérieure d'appel. "Pouvez-vous m'épeler son nom ?, nous a-t-on répondu. "M. Lebray. L-E-B-R-A-Y. " Je n'ai pas ce nom dans mon listing ! Quelle est sa fonction ? "Président de la Commission supérieure d'appel. "Il n'est pas recensé, ici. Je ne le connais pas. Il doit travailler à la LFP." Le football français peut-il avancer quand l'incompétence touche tous les services d'une institution, dirigeant le sport le plus populaire du pays, incapable semble-t-il de justifier ses actes ?
Pape Diouf rumine : "Cette décision est une forme de braconnage. Derrière cette manoeuvre dilatoire se cachent deux hommes, Jean Lapeyre, le directeur juridique, et Xavier Lebray, qu'on ne voit jamais. Ils gravitent dans les couloirs, détenteurs d'un pouvoir occulte. Ces dignitaires semblent développer une envie capricieuse." Il y a peu, l'OM avait proposé à l'instance de responsabiliser les supporters en les invitant à la table du dialogue.
La réponse de Xavier Lebray a été cinglante : "Il m'a été répondu que cette solution n'était pas viable, raconte Julien Fournier, le secrétaire général de l'OM. On m'a conseillé de positionner des camions de pompiers dans les zones d'évacuation à côté des virages." La suite est effrayante : "Quand ils allument, vous n'avez qu'à les arroser. Faites-le l'hiver, cela les dissuadera."
Comment voulez voulez que le Marseillais ne pètent pas les plombs avec de telle propos
Chacun appréciera. "C'est irresponsable, s'emporte Pape Diouf. Cette solution est pire que le mal." Ce même Xavier Lebray statuera sur l'appel que déposera l'OM d'ici dix jours pour contester le huis clos. Lequel pourrait être purgé, au gré des recours, lors du premier match de la saison prochaine à domicile. "Ces personnes doivent savoir qu'elles trouveront face à eux des gens résolus, affirme le président olympien. Nous ferons appel à tous les recours possibles, même administratifs, pour faire entendre notre droit, lequel est bafoué. Au-delà des démarches, il y a le principe qui veut que nous n'accepterons pas ce type de sanction."
OM - FFF: le bras de fer est bel et bien engagé.