«Cédric Carrasso, avez-vous douté de faire partie de la liste des 24 ?
Non, pas spécialement. J'étais surtout très heureux de faite partie des 30 qui avaient la possibilité de défendre leur pays au Mondial. Moi, je suis toujours positif. Depuis les galères que j'ai connues dans le passé, je prends tout avec bonheur.
Comment avez-vous vécu la concurrence avec Mickaël Landreau ? Après sa non sélection, il a déclaré que la décision de Raymond Domenech ne se faisait pas sur des critères uniquement sportifs...
C'est son jugement. Moi, je n'ai rien à dire. Vous (les médias), vous avez inventé une concurrence pour le poste de troisième gardien. Le truc, c'est qu'il y a des choix à faire et que chacun a sa façon d'analyser les choses. Moi, je n'aurais pas réagi comme ça. A un moment donné, il faut aussi respecter le groupe qui part défendre la France cet été. Même si les choix sont parfois durs à encaisser, il vaut mieux garder ses idées pour soi.
Lui en voulez-vous ?
Non. Comme je l'ai dit, chacun est libre de s'exprimer. Ce n'est plus d'actualité.
Carrasso prend son rôle à coeur
Êtes-vous sûr que vous serez le troisième gardien pendant la Coupe du monde ?
A priori, oui. On ne m'a rien dit formellement, mais il y a une hiérarchie qui a été établie depuis un moment. La logique veut que Steve soit deuxième. Nous, en tout cas, on le sent comme ça. Des fois, il n'y a pas besoin de dire les choses. Peut-être aussi qu'aujourd'hui, je me sens mieux dans ce rôle-là.
Comment appréhendez-vous ce rôle ?
C'est un rôle particulier, qu'il faut se préparer à vivre. Personnellement, ce n'est pas quelque chose dont j'ai l'habitude... Dans le groupe, tout le monde a un rôle bien défini. Je connais le mien : être au service de l'équipe, garder cet état d'esprit positif pour aider chaque joueur à être plus performant et apporter mes petites expériences à mes deux collègues gardiens. Ils ont quatre ou cinq ans de moins que moi. Malgré ma carrière, si je peux leur donner des petits trucs que j'ai connus avant eux...
On dit souvent que le troisième gardien est loin de tout...
Je ne sais pas. On est trois gardiens. Que ce soit deuxième ou troisième, on s'en fout, on n'est pas dans le rôle de celui qui va jouer. Nous, on est là pour aider Hugo et apporter ce petit truc qui peut faire la "diff". Si je suis positif jusqu'au bout, si j'aide les attaquants en me faisant bombarder la veille du match et que le lendemain, le mec, il met ses deux occasions au fond, je serai content de moi. Ça ne se verra pas, mais je serai content. Le moindre petit truc que je pourrai apporter, je le ferai à 200%.
Est-ce une frustration d'atterrir dans ce groupe sans la moindre sélection ?
Non. A un moment, c'est vrai que je me suis dit : "Je n'ai pas de sélection". Mais comment, aujourd'hui, être demandeur de quelque chose ? Je représente la France dans un groupe. Je ne vais pas aller dire "Je peux jouer s'il vous plait pour avoir une sélection ?". Ce serait ridicule ! Si un jour je dois jouer un match, tant mieux, mais ma sélection, c'est d'être dans le groupe. Après, on ne sait jamais. A Bordeaux, j'ai connu deux gardiens qui se pètent dans le même match... Si je dois jouer, je serai prêt à le faire. Mais j'ai bien cloisonné les priorités de mon rôle. Dans ma tête, c'est clair». -
Et pour conclure .......
Carrasso : "Aucun problème avec Steve"
le 21/05/2010 à 17:16
Même si certains espèrent le contraire, l'entente est très bonne entre les trois gardiens de l'Équipe de France, Hugo Lloris, Steve Mandanda et Cédric Carrasso. La rumeur d'une cohabitation difficile notamment entre Mandanda et Carrasso est parvenue jusqu'aux oreilles du dernier cité, qui a réagi ce vendredi en conférence de presse :
"Il faut que ça soit clair une fois pour toutes. Ce qui s'est passé avec Steve, c'est qu'on était tous les deux à l'OM. Je me suis malheureusement blessé, il a joué à ma place, il a été très bon et il a mérité de garder sa place. Il faut respecter ça... Moi, je n'ai jamais eu de problèmes avec Steve, loin de là" a déclaré Carrasso, relayé par L'Equipe.fr.
Non, pas spécialement. J'étais surtout très heureux de faite partie des 30 qui avaient la possibilité de défendre leur pays au Mondial. Moi, je suis toujours positif. Depuis les galères que j'ai connues dans le passé, je prends tout avec bonheur.
Comment avez-vous vécu la concurrence avec Mickaël Landreau ? Après sa non sélection, il a déclaré que la décision de Raymond Domenech ne se faisait pas sur des critères uniquement sportifs...
C'est son jugement. Moi, je n'ai rien à dire. Vous (les médias), vous avez inventé une concurrence pour le poste de troisième gardien. Le truc, c'est qu'il y a des choix à faire et que chacun a sa façon d'analyser les choses. Moi, je n'aurais pas réagi comme ça. A un moment donné, il faut aussi respecter le groupe qui part défendre la France cet été. Même si les choix sont parfois durs à encaisser, il vaut mieux garder ses idées pour soi.
Lui en voulez-vous ?
Non. Comme je l'ai dit, chacun est libre de s'exprimer. Ce n'est plus d'actualité.
Carrasso prend son rôle à coeur
Êtes-vous sûr que vous serez le troisième gardien pendant la Coupe du monde ?
A priori, oui. On ne m'a rien dit formellement, mais il y a une hiérarchie qui a été établie depuis un moment. La logique veut que Steve soit deuxième. Nous, en tout cas, on le sent comme ça. Des fois, il n'y a pas besoin de dire les choses. Peut-être aussi qu'aujourd'hui, je me sens mieux dans ce rôle-là.
Comment appréhendez-vous ce rôle ?
C'est un rôle particulier, qu'il faut se préparer à vivre. Personnellement, ce n'est pas quelque chose dont j'ai l'habitude... Dans le groupe, tout le monde a un rôle bien défini. Je connais le mien : être au service de l'équipe, garder cet état d'esprit positif pour aider chaque joueur à être plus performant et apporter mes petites expériences à mes deux collègues gardiens. Ils ont quatre ou cinq ans de moins que moi. Malgré ma carrière, si je peux leur donner des petits trucs que j'ai connus avant eux...
On dit souvent que le troisième gardien est loin de tout...
Je ne sais pas. On est trois gardiens. Que ce soit deuxième ou troisième, on s'en fout, on n'est pas dans le rôle de celui qui va jouer. Nous, on est là pour aider Hugo et apporter ce petit truc qui peut faire la "diff". Si je suis positif jusqu'au bout, si j'aide les attaquants en me faisant bombarder la veille du match et que le lendemain, le mec, il met ses deux occasions au fond, je serai content de moi. Ça ne se verra pas, mais je serai content. Le moindre petit truc que je pourrai apporter, je le ferai à 200%.
Est-ce une frustration d'atterrir dans ce groupe sans la moindre sélection ?
Non. A un moment, c'est vrai que je me suis dit : "Je n'ai pas de sélection". Mais comment, aujourd'hui, être demandeur de quelque chose ? Je représente la France dans un groupe. Je ne vais pas aller dire "Je peux jouer s'il vous plait pour avoir une sélection ?". Ce serait ridicule ! Si un jour je dois jouer un match, tant mieux, mais ma sélection, c'est d'être dans le groupe. Après, on ne sait jamais. A Bordeaux, j'ai connu deux gardiens qui se pètent dans le même match... Si je dois jouer, je serai prêt à le faire. Mais j'ai bien cloisonné les priorités de mon rôle. Dans ma tête, c'est clair». -
Et pour conclure .......
Carrasso : "Aucun problème avec Steve"
le 21/05/2010 à 17:16
Même si certains espèrent le contraire, l'entente est très bonne entre les trois gardiens de l'Équipe de France, Hugo Lloris, Steve Mandanda et Cédric Carrasso. La rumeur d'une cohabitation difficile notamment entre Mandanda et Carrasso est parvenue jusqu'aux oreilles du dernier cité, qui a réagi ce vendredi en conférence de presse :
"Il faut que ça soit clair une fois pour toutes. Ce qui s'est passé avec Steve, c'est qu'on était tous les deux à l'OM. Je me suis malheureusement blessé, il a joué à ma place, il a été très bon et il a mérité de garder sa place. Il faut respecter ça... Moi, je n'ai jamais eu de problèmes avec Steve, loin de là" a déclaré Carrasso, relayé par L'Equipe.fr.