Le football professionnel, sauveur de l’économie française...
Depuis la triste mutinerie menée par les joueurs de l’équipe de France à Knysna, force est de constater que les critiques à l’égard de l’univers du ballon rond ont été légions. Salaires mirobolants, manque d’éducation, joueurs coupés des problèmes de la « France d’en bas » selon l’expression consacrée... Bien des personnes ont jugé bon de tirer à boulets rouges sur le football français. Un acharnement que le comportement des Bleus à la Coupe du monde justifie peut-être, mais toujours est-il que les clichés alors énoncés ont sans doute trop rapidement balayé l’importance du football français sur l’économie du pays.
Car si le championnat de France est souvent raillé pour son manque de spectacle, il n’en demeure pas moins vrai que l’élite du ballon rond (Ligue 1 et Ligue 2) reste l’une des filières qui contribue le plus à la richesse nationale. Une étude menée par le cabinet Ernst & Young pour le compte de l’Union des clubs professionnels de football (UCPF) et reprise par France Soir, donne quelques tendances loin des habituels préjugés sur le football. L’étude montre en effet que la filière génère un chiffre d’affaires de plus de 4,3 milliard d’euros (56 % générés par les télévisions, les paris sportifs et les équipementiers, 29 % par les clubs et 15 % par les retombées locales, à savoir les hôtels, les transports...). Une filière décidément porteuse, puisqu’elle reverse pas moins de 1,1 milliard d’euros à l’État par le biais d’impôts ou autres charges sociales.
La Ligue 1 et la Ligue 2 sont donc sources de richesse et d’emplois. En effet, l’élite du football français embauche environ 18 600 personnes en équivalent temps plein, soit l’équivalent de 25 000 personnes en tout et pour tout. Autant de données statistiques qui pourraient bien laisser sans voix les habituels donneurs de leçon au sujet du ballon rond. D’autant que ces chiffres peuvent encore être en hausse dans les années à venir, les recettes de billetterie étant encore faibles aujourd’hui. Nul doute que la construction de grands stades devrait permettre de remédier à cette situation. N’en déplaise aux critiques, le football français n’est peut être pas si malade que cela.
Depuis la triste mutinerie menée par les joueurs de l’équipe de France à Knysna, force est de constater que les critiques à l’égard de l’univers du ballon rond ont été légions. Salaires mirobolants, manque d’éducation, joueurs coupés des problèmes de la « France d’en bas » selon l’expression consacrée... Bien des personnes ont jugé bon de tirer à boulets rouges sur le football français. Un acharnement que le comportement des Bleus à la Coupe du monde justifie peut-être, mais toujours est-il que les clichés alors énoncés ont sans doute trop rapidement balayé l’importance du football français sur l’économie du pays.
Car si le championnat de France est souvent raillé pour son manque de spectacle, il n’en demeure pas moins vrai que l’élite du ballon rond (Ligue 1 et Ligue 2) reste l’une des filières qui contribue le plus à la richesse nationale. Une étude menée par le cabinet Ernst & Young pour le compte de l’Union des clubs professionnels de football (UCPF) et reprise par France Soir, donne quelques tendances loin des habituels préjugés sur le football. L’étude montre en effet que la filière génère un chiffre d’affaires de plus de 4,3 milliard d’euros (56 % générés par les télévisions, les paris sportifs et les équipementiers, 29 % par les clubs et 15 % par les retombées locales, à savoir les hôtels, les transports...). Une filière décidément porteuse, puisqu’elle reverse pas moins de 1,1 milliard d’euros à l’État par le biais d’impôts ou autres charges sociales.
La Ligue 1 et la Ligue 2 sont donc sources de richesse et d’emplois. En effet, l’élite du football français embauche environ 18 600 personnes en équivalent temps plein, soit l’équivalent de 25 000 personnes en tout et pour tout. Autant de données statistiques qui pourraient bien laisser sans voix les habituels donneurs de leçon au sujet du ballon rond. D’autant que ces chiffres peuvent encore être en hausse dans les années à venir, les recettes de billetterie étant encore faibles aujourd’hui. Nul doute que la construction de grands stades devrait permettre de remédier à cette situation. N’en déplaise aux critiques, le football français n’est peut être pas si malade que cela.
