- Il ne s’agit pas « des Verts » de Saint-Etienne mais bien des vers de terre. En effet, les dirigeants de l’OL sont actuellement confrontés à un problème bien compliqué à gérer. Le froid extrême en décembre couplé au réchauffement actuel et à l’abondance de précipitations en région lyonnaise a provoqué une prolifération des vers de terre sur la pelouse de Gerland. Et pourtant, encore, cette même pelouse a été refaite cet été et dotée d’un système novateur, nous expliquait-on : « Nous avons glissé des câbles en aluminium sous la pelouse, avait-t-on décrit à l’époque. Ils vont permettre d’éviter le gel des racines d’herbe. Ce système a été mis en place sur les terrains d’entraînement de Tola Vologe avec succès. » A ce système a été ajouté un système de rampes d’éclairage photosynthétique. Elles permettront de conserver le même taux d’ensoleillement toute l’année pour la pousse du gazon … »
Patatra ! Ce système d’éclairage, ajouté à un souci d’évacuation d’eau au cœur de cet hiver particulier, a visiblement dérangé l’écosystème du terrain. Et les vers de terre ont profité de l’eau en grosse quantité, car mal évacuée, pour se multiplier. Des vers de terre qui se nourrissent de ce qui les entoure, en l’occurrence, des racines. Un traitement va être effectué cette semaine pour limiter l’impact des vers de terre et donc rendre plus « vivable », la vie du gazon ! A cela s’ajoutera un travail mécanique sur la pelouse. Et d’ici au prochain match de l’OL à Gerland - le 6 février face à Bordeaux - elle devrait de nouveau être présentable. Mais morale de l’histoire : d’une certaine manière, il ne faut pas essayer de s’attaquer à la nature en lui imposant dans ce cas un « printemps perpétuel » : elle sait se venger !