Quand le football devient navrant...

La violence a encore tué dans un stade de football. Le bilan est déjà très lourd puisqu'on évoque 73 morts et des centaines de blessés dans les hôpitaux égyptiens du Caire. A l'origine, des heurts entre supporteurs des équipes Al-Masry et Al-Ahly à Port Saïd. Les affrontements ont commencé lorsque l'arbitre a sifflé la fin du match au cours duquel Al-Masry a fait subir à Al-Ahly, un des meilleurs clubs d'Egypte, sa première défaite (3-1) de la saison.

Entre violence des uns et panique des autres, de nombreux supporters se sont retrouvés pris au piège. Selon des témoins et un photographe de l'AFP, des jets de pierres, de bouteilles et de fumigènes ont été constatés. Il faut donc s'attendre à un bilan encore plus désastreux. "Ce bilan pourrait s'alourdir", ont indiqué des responsables dans quatre établissements hospitaliers où affluent les victimes. On pourrait dépasser la plus grave catastrophe dans un stade de football. En 1996, une panique avait provoqué la mort de 84 personnes au stade Mateo Flores (Guatemala )

Des Niçois, qui venaient assister à Marseille à la demi-finale de la Coupe de la Ligue entre l'OM et Nice, ont été agressés à bord de leur voiture, mercredi, peu avant la rencontre. Une dizaine de personnes, encagoulées et armées de battes de base-ball et qui ne portaient aucun signe distinctif, s'en sont pris à des voitures immatriculées 06 (Alpes-Maritimes) et qui circulaient au ralenti, peu après la sortie de l'autoroute. Interrogée par l'AFP, la préfecture des Bouche-du-Rhône a confirmé que deux voitures de supporters niçois avaient été dégradées et qu'un bus avait été légèrement touché par des projectiles.

Encore une histoire de gros connards...

Malgré la faible affluence constatée, 12.000 spectateurs, la tension était au rendez-vous dans la demi-finale de Coupe de la Ligue entre Marseille et Nice. A l’arrivée des bus de supporters niçois dans la cité phocéenne, les incidents ont commencé à se produire avec notamment des projectiles et des barres de fer lancés sur les transports niçois qui n’ont heureusement faits que des blessés légers. Du côté des supporters niçois, on dénonçait surtout l’étonnante passivité des forces de l’ordre, qui accompagnaient pourtant le convoi mais n’ont pas réagi aux attaques. En revanche, les voitures immatriculées de la région niçoise ont pris cher, et un journaliste du site officiel de l’OGC Nice a même été blessé par une attaque sauvage et a du se faire soigner sur place avant de pouvoir reprendre son travail.


« On a cru y passer. Je suis encore sous le choc. Ils étaient trois armés de battes de base-ball. Ils ont tapé sur tous les véhicules immatriculés 06. Ils ont brisé le pare-brise de notre voiture et ont envoyé un gros galet à travers une vitre. On a eu très peur », a dénoncé le journaliste visé dans les colonnes de la Provence.


Dans le stade, cela s’est à peine mieux passé avec un stadier et un policier blessés par les jets de projectile effectués par les nombreux supporters niçois à avoir fait le déplacement. Huit supporters niçois ont été interpellés à cette occasion.

Comme écrit précédemment,la connerie débile d'individus asociaux. (Des deux côtés)

La commission des compétitions de la Ligue de football professionnel a prononcé un huis clos partiel pour la rencontre entre Nice et Caen prévu le 25 février. La tribune populaire sud sera donc fermée pour cette rencontre, suite aux incidents survenus lors de la réception de Dijon le 11 janvier dernier.

De mieux en mieux ..la tribune populaire !! A Lens la Lépagnot honneur met une super ambiance sans les populaires l'ambiance des stades seraient synonyme de sinistrose ou Lillose..

Enfin dans le cadre du drame en Egypte, ça n'a pas grand chose à voir avec le foot, c'est plus lié à la situation politique et sociale qui règne dans le pays actuellement, le foot n'est qu'un prétexte...