Le soit disant meilleur public de france....

boblelePSG a écrit:Et dire que quand je disais (avant l'affaire de la banderole) que le parcage des supporters du PSG à Bollaert recevait à chaque déplacement des gobelets de pisse lancés depuis les tribunes lensoises il y en a qui me prenait pour un fou...

Des cas marginaux

Mais bon, c'est ça le côté manichéen des médias "supporters du PSG, de Bastia = méchants, supporters de Lens = gentils" mais quand tu grattes un peu derrière, ce n'est déjà plus tout à fait la même chose...

Effectivement il n'y a jamais de débordement coté Parisien ou Bastiais

DEVILLAZ a écrit:Match Lens/Bastia.

........... le public Lensois ne chantait plus, nous n'entendions que les nôtres.

OUaiiii que dire alors du club connu , reconnu , adulé par des milliards de sympathisants et qui est incapable de soutenir son équipe pour un quart de finale de C1 ?
OUaiii que penser de ces supporters qui ,il n'y a pas si longtemps , se promenaient fièrement avec le maillot de Ribéry dans les rues de Marseille et aujourd'hui le sifflent comme un pestiféré ?Mais il est ou ce fameux public Marseillais qui était capable d'embraser un stade ?

N'empêche les supporters Lensois eux sont toujours là , nous soutenons toujours notre équipe même si ça fait quelques années que nous ramons.

mimivert45 a écrit:-Il est vrai que ça sonnait le creux hier soir au vélodrome.Très peu de chants à part en début de match et pour finir on se serait cru à Munich !

-J'ai lu qu'il y avait un problème au niveau des supporters et ça se ressent depuis 2,3 ans.Il faut dire aussi qu'avec un stade en travaux....Mais je n'ai pas ressenti autant de différence à Sainté qu'à Marseille.

DEVILLAZ a écrit:Match Lens/Bastia.

...........Nous sentions que l'accueil n'était pas des plus chaleureux, même la presse locale s'y est mise. Il fallait voir le maillot de Gaël Angoula à la fin de la rencontre ,il était lardé de "mollards". Jérémy Choplin qui se ressent d'une douleur à la cheville après avoir un reçu un écrou!!


27eme journée : Lens – Bastia
Comportement des supporters du RC Lens : usage d’engins pyrotechniques et jet d’objets. Suite à l’utilisation de 11 engins pyrotechniques, au lancement d’un pétard à moins d’un mètre de l’arbitre assistant et le jet de briquets et de piles sur le terrain à proximité des joueurs, la Commission avait décidé de placer le dossier en instruction. Après audition de MM. Damien Vanoise, responsable de la sécurité du RC Lens, et Didier Roudet, secrétaire général du RC Lens, la Commission décide sanctionner le RC Lens de deux matchs avec sursis de huis clos partiel sur de la tribune Marek.

Ben et l'histoire des mollards et l'écrou de 10?? encore un manipulation des caliméros31eme journée :
Bastia – Guingamp du 6 avril 2012
Usage d’engins pyrotechniques, jets d’objets et crachats : La Commission décide de placer le dossier en instruction.

En Corse on ne mollarde pas on crache

DEVILLAZ a écrit:Match Lens/Bastia.

...........Nous sentions que l'accueil n'était pas des plus chaleureux, même la presse locale s'y est mise. Il fallait voir le maillot de Gaël Angoula à la fin de la rencontre ,il était lardé de "mollards". Jérémy Choplin qui se ressent d'une douleur à la cheville après avoir un reçu un écrou!!


27eme journée : Lens – Bastia
Comportement des supporters du RC Lens : usage d’engins pyrotechniques et jet d’objets. Suite à l’utilisation de 11 engins pyrotechniques, au lancement d’un pétard à moins d’un mètre de l’arbitre assistant et le jet de briquets et de piles sur le terrain à proximité des joueurs, la Commission avait décidé de placer le dossier en instruction. Après audition de MM. Damien Vanoise, responsable de la sécurité du RC Lens, et Didier Roudet, secrétaire général du RC Lens, la Commission décide sanctionner le RC Lens de deux matchs avec sursis de huis clos partiel sur de la tribune Marek.

Ben et l'histoire des mollards et l'écrou de 10?? encore un manipulation des caliméros31eme journée :
Bastia – Guingamp du 6 avril 2012
Usage d’engins pyrotechniques, jets d’objets et crachats : La Commission décide de placer le dossier en instruction.

En Corse on ne mollarde pas on crache

eric59k a écrit:
Arrivée il y a plus d'un an à Lens, j'avais fait connaissance avec les Sang et Or, du haut de la tribune de presse, habitée par quelques journalistes masculins nourris aux sandwiches poulet.


Les (rares) buts étaient vécus personnellement, partagés au micro avec des milliers d'auditeurs ou bien retranscrits calmement sur calepin. Quelle n'était pas mon envie de traverser le terrain pour rejoindre la Marek, si vibrante au moment d'entonner Les Corons. Lundi soir, lors de la rencontre contre Bastia, j'ai pu pour la première fois faire ce voyage au bout de Bollaert. Affublée d'un maillot récupéré à l'Estaminet peu avant (merci Arnaud !), faisant presque office de robe de baptême, me voilà happée par la foule de supporters et cantonnée à vivre la première mi-temps tout en haut des rangées.

Mes voisins sont horripilés par l'arbitre de touche qui voit des hors-jeu partout au profit des Bastiais. « C'est pas possible, il a été payé avant ou il va passer de belles vacances en Corse ! » Une dame vocifère des insultes, son mari glisse : « En fait, j'ai épousé un mec ! » J'entends, je sens le kop vibrer, en bas, les kapos donnent le (o) la des chants de supporteurs. Une adolescente se désole du jeu des Lensois, derrière moi, on commente (critique) les choix de Garcia.

J'entreprends de me rapprocher du coeur du réacteur pour la seconde mi-temps. Portée par la voix grave de toute la tribune, je me surprends à chanter le refrain des Corons aussi. Direction une rangée libre de gradins près des Galiboys, d'où je partage debout, la tristesse de centaine de supporteurs.

Trois buts encaissés en moins d'un quart d'heure, les Lensois prennent une sévère déculottée par des Bastiais fort remontés. Le match se tend. Bombes artisanales et fumigènes accompagnent les doigts d'honneur, on scande « Cichero », la Marek gronde et se révolte. Injustice, malchance ou incompétence, la nouvelle défaite ternit un peu plus les espoirs de remontée.

Certes, les Sang et Or n'ont peut-être pas brillé. Mais les supporters, même dans leurs excès, m'ont interpellée, touchée. Une expérience pas prête d'être oubliée...

DEVILLAZ a écrit:

eric59k a écrit:
Arrivée il y a plus d'un an à Lens, j'avais fait connaissance avec les Sang et Or, du haut de la tribune de presse, habitée par quelques journalistes masculins nourris aux sandwiches poulet.


Les (rares) buts étaient vécus personnellement, partagés au micro avec des milliers d'auditeurs ou bien retranscrits calmement sur calepin. Quelle n'était pas mon envie de traverser le terrain pour rejoindre la Marek, si vibrante au moment d'entonner Les Corons. Lundi soir, lors de la rencontre contre Bastia, j'ai pu pour la première fois faire ce voyage au bout de Bollaert. Affublée d'un maillot récupéré à l'Estaminet peu avant (merci Arnaud !), faisant presque office de robe de baptême, me voilà happée par la foule de supporters et cantonnée à vivre la première mi-temps tout en haut des rangées.

Mes voisins sont horripilés par l'arbitre de touche qui voit des hors-jeu partout au profit des Bastiais. « C'est pas possible, il a été payé avant ou il va passer de belles vacances en Corse ! » Une dame vocifère des insultes, son mari glisse : « En fait, j'ai épousé un mec ! » J'entends, je sens le kop vibrer, en bas, les kapos donnent le (o) la des chants de supporteurs. Une adolescente se désole du jeu des Lensois, derrière moi, on commente (critique) les choix de Garcia.

J'entreprends de me rapprocher du coeur du réacteur pour la seconde mi-temps. Portée par la voix grave de toute la tribune, je me surprends à chanter le refrain des Corons aussi. Direction une rangée libre de gradins près des Galiboys, d'où je partage debout, la tristesse de centaine de supporteurs.

Trois buts encaissés en moins d'un quart d'heure, les Lensois prennent une sévère déculottée par des Bastiais fort remontés. Le match se tend. Bombes artisanales et fumigènes accompagnent les doigts d'honneur, on scande « Cichero », la Marek gronde et se révolte. Injustice, malchance ou incompétence, la nouvelle défaite ternit un peu plus les espoirs de remontée.

Certes, les Sang et Or n'ont peut-être pas brillé. Mais les supporters, même dans leurs excès, m'ont interpellée, touchée. Une expérience pas prête d'être oubliée...

Qu'elle s'imagine alors au milieu du public Bastiais, qui venait de voir son équipe passer 3 buts à Lens, et elle comprendra alors ce qu'est le grand frisson.