HAYDEN59145 a écrit:Oui merci . Sinon effectivement il se lache sur le RCL...Frédéric Gaillard, d’après nos informations, vous seriez en contacts très avancés avec le Losc. Qu’en est-il ?Effectivement. Mon agent m’a prévenu de l’intérêt de Lille et nous avons un rendez-vous ce mercredi pour étudier une proposition qui part sur une base d’un contrat d’une année. Le Losc me veut et était étonné de savoir que j’étais en fin de contrat sans proposition de prolongation. Je n’ai pas eu non plus à effectuer d’essai puisque le Losc m’a déjà vu à l’oeuvre notamment dans les catégories de jeunes. Lorsque j’évoluais en 18 ans, Rachid Chibab, entraîneur des 18 ans du Losc, me voulait déjà.
Ce transfert serait effectué sans indemnité de transfert puisque vous êtes en fin de contrat ?Tout à fait. Je peux effectivement quitter Lens sans indemnité de transfert. Lens doit paraît-il me faire une proposition à la fin du mois de mai mais je ne peux pas attendre jusque-là. Les dirigeants se sont déjà assez amusés avec moi. Mon agent les a prévenus de l’intérêt du Losc et ils m’ont demandé de patienter encore un peu. Aussi pour rappeler les faits, j’ai toujours accordé mes faveurs au Racing mais à un moment donné, il faut être juste. J’ai déjà assez attendu après eux.
C'est-à-dire ?Je quitte cette aventure en Sang et Or sur une énorme déception. Le staff m’a promis beaucoup de choses et je n’ai rien vu venir.
Lens reste mon club de cœur mais la politique de jeunes en place m’a fortement déçu. Il y a deux ans, je devais signer un contrat pro
. Malheureusement, j’ai connu une saison sans et le club ne m’a proposé qu’un contrat stagiaire d’une durée de deux ans. Je n’avais pas été bon et je ne pouvais alors m’en prendre qu’à moi-même. A cette signature, on m’a dit qu’en cas de résultats probants, j’aurais droit à un contrat élite.
J’ai fait ce qu’il fallait, on m’a dit OK mais derrière, rien ne m’est parvenu. Pour me faire saliver, on m’a signalé de ne pas m’inquiéter et qu’en décembre, j’aurais un contrat pro. Le deal me convenait. Mais finalement en décembre dernier, rien ! Une fois de plus, les dirigeants ont joué la montre en me demandant un délai jusque mars. J’étais alors libre de m’engager où bon me semblait puisqu’en fin de contrat. Malgré cela j’ai joué la carte de la fidélité. Mais nous sommes arrivés au 30 avril sans que la moindre proposition ne me soit faite. Or, la date du 30 avril étant révolue, j’ai droit de partir où je souhaite, mais qui plus est sans la moindre indemnité de formation. C'est-à-dire pour zéro euro !
Lille m’a alors appelé. Mais au lieu de me faire une offre, Lens me dit que ce n’est pas logique.
Mais aujourd’hui êtes-vous certain de signer à Lille ?
C’est bien parti pour ! Après, Boulogne est intéressé aussi par mon profil.
Me concernant, ce n’est pas l’argent qui fera la décision mais le projet sportif. Or, c’est ce qu’il manque à Lens. Aujourd’hui, même si Lens me proposait un contrat de trois ans, je le refuserais !
Tout simplement parce qu’il n’y a pas un projet de jeu cohérent. Aujourd’hui, ce qui m’importe le plus, c’est de jouer au haut niveau car j’ai l’amour du football. Je ne pars pas pour l’argent. D’ailleurs, concernant Boulogne, je leur ai dit que j’étais prêt à aller chez eux, tant que j’avais de quoi vivre. Mais pour le moment, c’est à Lille que je me rends ce mercredi.
Que représente le Losc pour vous ?
A Lille, il y a un projet, pas à Lens. Pourtant, avec moins de moyens, le Losc a eu des résultats probants ces dernières années et a joué le haut de tableau. A Lens, il y a un grand stade, un super centre de formation… mais cela n’avance pas ! Pour moi, il s’agit d’un club du Nord. J’ai beau être Lensois de cœur, je ne considère pas Lille comme un rival. Tout ce qui est rattaché au Nord est ancré en moi. Et si j’avais eu proposition de Valenciennes, j’en aurais été tout aussi content et satisfait. Après, j’estime que j’aurai plus de chance de jouer à Lille. Leur projet me fait croire en mes possibilités. Et puis, il ne faut pas oublier tous ces joueurs formés à Lens et qui ont éclos à Lille en faisant de beaux parcours. Je pense aux frères Cheyrou et à Nicolas Fauvergue. Ils sont partis de Lens pour réussir.