José Anigo

José Anigo traverse décidément une sérieuse période de turbulences. Après l’affaire des écoutes téléphoniques ou encore son altercation avec le Niçois Julien Fournier, le directeur sportif de Marseille est désormais accusé d’avoir eu des mots terribles à l’encontre de Robert Louis-Dreyfus, l’ancien propriétaire du club, décédé le 4 juillet 2009.

Selon le livre « Histoire secrète de l’OM », à paraître jeudi, José Anigo aurait un jour lancé à Pape Diouf (ex-président du club marseillais) les propos suivants :

« Pape, il faut faire cracher le cancéreux. Tu prends douze millions d'euros et avec Julien (Fournier), on prend trois millions chacun (ndlr : en indemnités de licenciement). »

Ce jeudi, un ouvrage intitulé « Histoire secrète de l’OM », sortira en librairie et parmi les dossiers sortis pas l’auteur, l’un concerne José Anigo et il suscite déjà de nombreuses vagues, même si pour l’instant l’auteur n’a pas apporté la preuve de la réalité des propos reprochés au directeur sportif du club phocéen. Cet épisode remonterait à 2009, lorsque Pape Diouf a appris de Robert Louis-Dreyfus, alors mourant, qu’il était viré de son poste de son président de l’Olympique de Marseille. Diouf aurait alors réuni trois personnes, dont José Anigo, dans son bureau pour annoncer les événements à venir. Et ce dernier aurait alors lancé une phrase terrible : « Pape, il faut faire cracher le cancéreux. Tu prends 12 millions d'euros et avec Julien, on prend 3 millions chacun ».

Contacté par RMC, José Anigo a demandé à son avocat de réagir dans un communiqué. « José Anigo dément formellement et catégoriquement avoir jamais tenu de tels propos (…) qui portent scandaleusement atteinte à la mémoire de Robert Louis-Dreyfus et au respect que Monsieur Anigo lui a toujours témoigné », indique Maître Molina dans ce communiqué. De son côté, Vincent Labrune, qui était très proche de Robert Louis-Dreyfus, n’a pas souhaité commenter cette histoire. « L’OM ne réagira pas à ces ragots invérifiables, ces règlements de compte qui sortent du caniveau, ces calomnies. Qu'on nous foute la paix ! Pour moi, il est impossible que José ait dit cela », fulmine Vincent Labrune, effaré de cette nouvelle histoire autour du directeur sportif de l’Olympique de Marseille.
Reste désormais à savoir qui peut avoir eu intérêt à faire sortir cette histoire, même si ces dernières semaines José Anigo s’est retrouvé dans le collimateur de pas mal de monde.


A qui profite le crime ?????

Pour le moment, aucune action en justice n'a été intenté contre cette histoire secrète de l'OM, qui sort jeudi.

"Je relate des faits vérifiés, confirmés, il n'y a pas de raison (d'être attaqué)", estime l'auteur, qui insiste sur le fait que la fameuse phrase lui a été confirmée par plusieurs témoins.