Noël Le Graët, le président de la Fédération Française de Football (FFF), a déjà en tête le nom du successeur de Laurent Blanc, 46 ans,
à la tête de l'équipe de France : Paul Le Guen, 47 ans. Un Breton, comme lui. Avec un profil adapté aux exigences du poste :
ancien international, trois fois champion de France avec l'Olympique lyonnais entre 2003 et 2005, actuellement sélectionneur
du sultanat d'Oman. C'est, en tout cas, la rumeur qui court dans les couloirs de la FFF. Sa nomination pourrait intervenir après
l'Euro 2012 qui se déroulera en Pologne et en Ukraine, du 8 juin au 1er juillet.
Lundi 16 janvier, Noël Le Graët a déclaré sur L'Equipe TV, qu'il serait "sain" d'attendre la fin de l'Euro pour discuter de la prolongation
de Laurent Blanc, nouvel épisode d'un petit jeu d'intimidation médiatique réciproque. Auparavant, Laurent Blanc avait pris soin de signifier
ses desiderata sous forme d'ultimatum : "Si je dois rester, il faudra que mon contrat soit prolongé avant l'Euro." Le désaveu présidentiel pourrait
donc sceller l'avenir de Laurent Blanc tout en plaçant l'équipe de France dans une situation inconfortable avant l'Euro. Mais Noël Le Graët ne semble
plus ménager ses efforts, aussi subtils soient-ils, pour pousser le sélectionneur vers la sortie.
Noël Le Graët s'accommode mal d'avoir subi la désignation, en 2010, d'un staff de 22 personnes, pour le moins onéreux. Avec 100 000 euros
brut mensuels, Laurent Blanc gagne ainsi deux fois plus que son prédécesseur, Raymond Domenech. Mais selon Bernard Barbet, président de la Ligue
du football amateur, "c'est autant le cas Laurent Blanc qu'il faut traiter que celui du staff qui est surdimensionné, avec des doublons. On compte quasiment
plus de membres de l'encadrement que de joueurs. Il y a certainement des gens qui profitent du système".
La présence de deux entraîneurs adjoints, Jean-Louis Gasset et Alain Boghossian, au lieu d'un, agace. Ainsi que la lourde rémunération, 90 000 euros par saison,
de l'ancien gardien de but Fabien Barthez pour prodiguer des conseils aux goals, alors que le poste était déjà pourvu. Il y a le retour d'Henri Emile, un proche
de Laurent Blanc, comme coordinateur sportif alors que Marino Faccioli, salarié par la FFF à 170 000 euros brut annuels, occupe un poste quasi similaire en tant
que directeur administratif de l'équipe de France. Et pour finir, le retour de Philippe Tournon au poste d'attaché de presse des Bleus, alors que le service de presse
de la FFF est en parfait état de marche.
En mai prochain, Laurent Blanc souhaitait emmener ses joueurs en stage de préparation à Tignes (Savoie). Trop bling-bling et trop onéreux pour Noël Le Graët qui
détourne la délégation vers Le Touquet (Pas-de-Calais).
A l'Euro, Laurent Blanc avait prévu d'installer son camp de base en Pologne, les Bleus logeront en Ukraine.
Mercredi 18 janvier, est survenu un nouveau rebondissement susceptible de fragiliser davantage Laurent Blanc. Un document interne rédigé par Marino Faccioli,
destiné à adoucir secrètement les sanctions infligées aux mutins de Knysna (Nicolas Anelka, Patrice Evra, Franck Ribéry et Jérémy Toulalan) pour que Laurent Blanc
puisse les sélectionner à sa guise, est opportunément publié dans le quotidien L'Equipe. Une nouvelle polémique qui pourrait rendre un précieux service à Noël Le Graët.
à la tête de l'équipe de France : Paul Le Guen, 47 ans. Un Breton, comme lui. Avec un profil adapté aux exigences du poste :
ancien international, trois fois champion de France avec l'Olympique lyonnais entre 2003 et 2005, actuellement sélectionneur
du sultanat d'Oman. C'est, en tout cas, la rumeur qui court dans les couloirs de la FFF. Sa nomination pourrait intervenir après
l'Euro 2012 qui se déroulera en Pologne et en Ukraine, du 8 juin au 1er juillet.
Lundi 16 janvier, Noël Le Graët a déclaré sur L'Equipe TV, qu'il serait "sain" d'attendre la fin de l'Euro pour discuter de la prolongation
de Laurent Blanc, nouvel épisode d'un petit jeu d'intimidation médiatique réciproque. Auparavant, Laurent Blanc avait pris soin de signifier
ses desiderata sous forme d'ultimatum : "Si je dois rester, il faudra que mon contrat soit prolongé avant l'Euro." Le désaveu présidentiel pourrait
donc sceller l'avenir de Laurent Blanc tout en plaçant l'équipe de France dans une situation inconfortable avant l'Euro. Mais Noël Le Graët ne semble
plus ménager ses efforts, aussi subtils soient-ils, pour pousser le sélectionneur vers la sortie.
Noël Le Graët s'accommode mal d'avoir subi la désignation, en 2010, d'un staff de 22 personnes, pour le moins onéreux. Avec 100 000 euros
brut mensuels, Laurent Blanc gagne ainsi deux fois plus que son prédécesseur, Raymond Domenech. Mais selon Bernard Barbet, président de la Ligue
du football amateur, "c'est autant le cas Laurent Blanc qu'il faut traiter que celui du staff qui est surdimensionné, avec des doublons. On compte quasiment
plus de membres de l'encadrement que de joueurs. Il y a certainement des gens qui profitent du système".
La présence de deux entraîneurs adjoints, Jean-Louis Gasset et Alain Boghossian, au lieu d'un, agace. Ainsi que la lourde rémunération, 90 000 euros par saison,
de l'ancien gardien de but Fabien Barthez pour prodiguer des conseils aux goals, alors que le poste était déjà pourvu. Il y a le retour d'Henri Emile, un proche
de Laurent Blanc, comme coordinateur sportif alors que Marino Faccioli, salarié par la FFF à 170 000 euros brut annuels, occupe un poste quasi similaire en tant
que directeur administratif de l'équipe de France. Et pour finir, le retour de Philippe Tournon au poste d'attaché de presse des Bleus, alors que le service de presse
de la FFF est en parfait état de marche.
En mai prochain, Laurent Blanc souhaitait emmener ses joueurs en stage de préparation à Tignes (Savoie). Trop bling-bling et trop onéreux pour Noël Le Graët qui
détourne la délégation vers Le Touquet (Pas-de-Calais).
A l'Euro, Laurent Blanc avait prévu d'installer son camp de base en Pologne, les Bleus logeront en Ukraine.
Mercredi 18 janvier, est survenu un nouveau rebondissement susceptible de fragiliser davantage Laurent Blanc. Un document interne rédigé par Marino Faccioli,
destiné à adoucir secrètement les sanctions infligées aux mutins de Knysna (Nicolas Anelka, Patrice Evra, Franck Ribéry et Jérémy Toulalan) pour que Laurent Blanc
puisse les sélectionner à sa guise, est opportunément publié dans le quotidien L'Equipe. Une nouvelle polémique qui pourrait rendre un précieux service à Noël Le Graët.