Il s’agissait d’un sujet sensible, il prend une autre tournure aujourd’hui. Faute d’accord entre la mairie de Marseille et l’OM au sujet du tarif de location du Vélodrome pour la saison à venir, la municipalité a tranché en imposant un loyer de 380 952 € euros par match, soit 8 M€ pour la saison. Un montant énorme, bien loin des espérances du club, qui demandait la gratuité sur les trois premières années puis 1,5 M€ par an, soit la somme versée annuellement avant le début des travaux de rénovation. Autrement dit, les Phocéens sont dans l’impasse. À tel point que Philippe Pérez, directeur général de l’OM, a assuré sur le site officiel du club que dans de telles conditions, l’équipe ne pourrait jouer dans son stade la saison prochaine.
« Face à cette décision unilatérale et totalement irréaliste du conseil municipal, la seule réaction que je puisse avoir est de vous dire qu’à ce montant-là, l’OM n’a pas les moyens de jouer au stade Vélodrome. Il s’agit tout simplement du loyer le plus élevé jamais réclamé en Europe et de loin. Notre club ne versera jamais une telle somme. Payer 8 millions d’euros chaque année, pendant 31 ans, signerait l’arrêt de mort de l’Olympique de Marseille », a déclaré le dirigeant, qui doute fortement qu’un accord avec la municipalité soit trouvé d’ici la reprise du championnat en août.
« Je dois avouer qu’après cette annonce du conseil municipal, j’en doute fortement. Comprenez bien que l’OM a totalement assimilé qu’il devait payer un loyer plus élevé pour évoluer dans un stade largement rénové. Mais quand on sait que Paris et Lyon payent 1 million d’euros pour jouer au Parc et à Gerland, que Nice paye la même somme pour un stade flambant neuf, que Saint-Étienne va payer moins d’un million quatre pour disposer d’un Geoffroy Guichard lui aussi rénové, vous admettrez que le loyer qu’on nous demande est inacceptable. » La direction olympienne est à ce point convaincue qu’un terrain d’entente ne sera pas trouvé, qu’elle est déjà en quête d’un nouveau stade. « Nous n’avons pas d’autre recours aujourd’hui que de lancer la recherche d’un stade de repli dont nous pourrons payer le loyer sans mettre notre club en danger. »
L’enthousiasme apporté par l’arrivée de Marcelo Bielsa s’estompe. La menace est sérieuse, et ne risque pas de ravir les supporters olympiens...
« Face à cette décision unilatérale et totalement irréaliste du conseil municipal, la seule réaction que je puisse avoir est de vous dire qu’à ce montant-là, l’OM n’a pas les moyens de jouer au stade Vélodrome. Il s’agit tout simplement du loyer le plus élevé jamais réclamé en Europe et de loin. Notre club ne versera jamais une telle somme. Payer 8 millions d’euros chaque année, pendant 31 ans, signerait l’arrêt de mort de l’Olympique de Marseille », a déclaré le dirigeant, qui doute fortement qu’un accord avec la municipalité soit trouvé d’ici la reprise du championnat en août.
« Je dois avouer qu’après cette annonce du conseil municipal, j’en doute fortement. Comprenez bien que l’OM a totalement assimilé qu’il devait payer un loyer plus élevé pour évoluer dans un stade largement rénové. Mais quand on sait que Paris et Lyon payent 1 million d’euros pour jouer au Parc et à Gerland, que Nice paye la même somme pour un stade flambant neuf, que Saint-Étienne va payer moins d’un million quatre pour disposer d’un Geoffroy Guichard lui aussi rénové, vous admettrez que le loyer qu’on nous demande est inacceptable. » La direction olympienne est à ce point convaincue qu’un terrain d’entente ne sera pas trouvé, qu’elle est déjà en quête d’un nouveau stade. « Nous n’avons pas d’autre recours aujourd’hui que de lancer la recherche d’un stade de repli dont nous pourrons payer le loyer sans mettre notre club en danger. »
L’enthousiasme apporté par l’arrivée de Marcelo Bielsa s’estompe. La menace est sérieuse, et ne risque pas de ravir les supporters olympiens...
