Encore une fois , La France a séduit, encore une fois elles sont allées au bout de l'effort, mais cela n'a pas suffit !
Les françaises ont montré un esprit de groupe, une solidarité, une complémentarité exemplaire, mais cela n'a pas suffit !
Sur les gros plans ont a pu voir que les joueuses et Wendie Renard en tête, avaient l’œil du tigre, mais cela n'a pas suffit !
Le jeu était français, la construction et la possession aussi , mais cela n'a pas suffit !
Il aura fallu 1 minute 15 secondes pour comprendre que nous allions bien jouer et être éliminés, avec le raté de Louisa Nécib.
Il nous manque ce dixième de seconde où après l'effort et avoir pris la demi seconde d'avance sur notre adversaire, il faut temporiser son esprit et s'appliquer sur le geste final .
Nous avons assisté à une première période de rêve , avec un niveau de football rarement atteint où nous aurions du faire la différence, mais louisa Nécib ( Qui réalise son meilleur match du mondial) Elodie Thomis
qui malmène la défense allemande, pour centrer 20 fois dans le vide , et Gaétane Thiney ,n'ont pas eu la lucidité propre aux immenses champions, de celle qui fait vaciller un match et gagner des titres.
Célia Šašić ,au cours de ce match a trois occasions de marquer elle en concrétise deux,au cours de la séance de tirs au but ,Sarah Bouhaddi part deux fois du bon coté Vainement, Nadine Angerer une seule fois et qualifie son équipe.
Un spectacle au cours duquel , nous avons espéré ,nous nous sommes régalés,nous nous sommes couchés tard et nous sommes finalement déçus , battus.
Coté satisfaction , Nécib enfin a son niveau , malgré ..................., Bouhaddi, qui a paru infranchissable, la défense et le milieu qui ont anesthésié les occasions de but adverse, la relève qui a assuré.
Coté déception, Thomis , encore, Le Sommer, qui après de grandes prestations en poule a raté celle-ci.
Coté scepticisme,L'arbitrage ,(qui ne fut pas scandaleux) , dommage que l'Allemagne ne mène qu'un carton jaune à zéro à la pause, alors qu'à la 57éme minute ,c'est la France qui passe à 2 à 1 sur des fautes moins scandaleuses.
L'attitude des allemandes qui jamais n'ont montré le moindre doute , le sélectionneur Silvia NEID en tête, décontractée et même souriante durant la rencontre.
La condition physique de nos adversaires qui après un match très intense, ne semblaient pas émoussées.
La breloque espérée , nous passe une nouvelle fois sous le nez et nous ne pouvons nous en prendre qu'à nous même.