Le sélectionneur irlandais, qui parlait de simple erreur d’arbitrage
mercredi soir, est désormais sûr que la qualification de la France est
le résultat d’un complot mondial ou presque.
Résigné après le match, Giovanni Trapattoni a vite oublié le
fair-play qu’il était si fier de faire valoir à la fin de la rencontre.
Le sélectionneur italien de l’Irlande a accusé à peu près tout le monde
dans un entretien à la Gazzetta dello Sport. Michel Platini, l’UEFA,
l’arbitre du centre, de touche, le quatrième arbitre, la FIFA, Henry,
Squilaci, tout le monde s’est ligué contre l’Irlande pour l’empêcher
d’aller au Mondial… Un peu gros.
Le sélectionneur irlandais a d’abord tenté d’expliquer que Squillaci
était hors-jeu à l’origine du coup-franc. Belle tentative mais les
hors-jeu de position, et on ne peut vraiment pas dire que le défenseur
de Séville fasse action de jeu, n’existe plus. Ensuite, le « Trap » a
tapé sur tout le monde à l’aveuglette justement. « Même une
personne aveugle aurait pu voir la double faute de main de Henry. Le
juge de touche, comme les images le montrent, était dans l'alignement
et avait une vision parfaite. Je suis sûr que M. Hansson a parlé avec
le quatrième officiel et avec quiconque suit le ralenti. Pourquoi
alors, sachant qu'il avait commis une erreur, n'a-t-il pas corrigé sa
décision ? Je voudrais savoir ce que j'ai fait de mal à Blatter. Si
quelqu'un pouvait me l'expliquer, je pourrais me calmer. C'est de la
tricherie. Je pense même que Michel Platini, le président de l'UEFA,
était contre notre qualification. Je pense qu'il est temps de recourir
au ralenti pour les cas extrêmes. En 30 secondes, cela permettrait
d'éviter des injustices colossales », a lancé Trapattoni, qui aura
certainement de nombreux supporters pour cette dernière proposition,
compréhensible sur le coup même si l'Italien n'était pas spécialement
favorable à ce procédé avant mercredi.
Mais pour le reste, mettre en doute l’arbitrage, demander
l’intervention illégale du 4e arbitre qui n’a pas d’accès vidéo sur son
banc par ailleurs, ou sous-entendre que Michel Platini s’amuserait à
mettre la pression pour faire qualifier la France n'est pas très
glorieux.
mercredi soir, est désormais sûr que la qualification de la France est
le résultat d’un complot mondial ou presque.
Résigné après le match, Giovanni Trapattoni a vite oublié le
fair-play qu’il était si fier de faire valoir à la fin de la rencontre.
Le sélectionneur italien de l’Irlande a accusé à peu près tout le monde
dans un entretien à la Gazzetta dello Sport. Michel Platini, l’UEFA,
l’arbitre du centre, de touche, le quatrième arbitre, la FIFA, Henry,
Squilaci, tout le monde s’est ligué contre l’Irlande pour l’empêcher
d’aller au Mondial… Un peu gros.
Le sélectionneur irlandais a d’abord tenté d’expliquer que Squillaci
était hors-jeu à l’origine du coup-franc. Belle tentative mais les
hors-jeu de position, et on ne peut vraiment pas dire que le défenseur
de Séville fasse action de jeu, n’existe plus. Ensuite, le « Trap » a
tapé sur tout le monde à l’aveuglette justement. « Même une
personne aveugle aurait pu voir la double faute de main de Henry. Le
juge de touche, comme les images le montrent, était dans l'alignement
et avait une vision parfaite. Je suis sûr que M. Hansson a parlé avec
le quatrième officiel et avec quiconque suit le ralenti. Pourquoi
alors, sachant qu'il avait commis une erreur, n'a-t-il pas corrigé sa
décision ? Je voudrais savoir ce que j'ai fait de mal à Blatter. Si
quelqu'un pouvait me l'expliquer, je pourrais me calmer. C'est de la
tricherie. Je pense même que Michel Platini, le président de l'UEFA,
était contre notre qualification. Je pense qu'il est temps de recourir
au ralenti pour les cas extrêmes. En 30 secondes, cela permettrait
d'éviter des injustices colossales », a lancé Trapattoni, qui aura
certainement de nombreux supporters pour cette dernière proposition,
compréhensible sur le coup même si l'Italien n'était pas spécialement
favorable à ce procédé avant mercredi.
Mais pour le reste, mettre en doute l’arbitrage, demander
l’intervention illégale du 4e arbitre qui n’a pas d’accès vidéo sur son
banc par ailleurs, ou sous-entendre que Michel Platini s’amuserait à
mettre la pression pour faire qualifier la France n'est pas très
glorieux.