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Bertrand d'Hérouville, le président d'Elisa, la société en charge de la gestion du Grand Stade, a évoqué tout à l'heure chez nos confrères de France 3 la possibilité d'une livraison repoussée à la fin de l'année.
Bertrand d'Hérouville, le président d'Elisa, la société en charge de la gestion du Grand Stade, a évoqué tout à l'heure chez nos confrères de France 3 la possibilité d'une livraison repoussée à la fin de l'année.
"Contractuellement, j'ai des motifs administratifs qui me permettent de livrer en décembre 2012, nous a confirmé le dirigeant, je ne dis que ça et pas autre chose." Une déclaration qui confirme d'une part la possibilité d'un retard de quelques mois par rapport à la livraison contractuellement prévue en août, pour le premier match du LOSC à domicile. Et qui annonce d'autre part un bras de fer juridique autour des pénalités de retard, estimées selon nos sources à 50 000 € par jour. "Je discute de ça avec LMCU", lâche Bertrand d'Hérouville.
Ce possible retard n'est en tout cas pas du goût de Michel Seydoux, tombé de sa chaise en découvrant les propos tenus par le patron d'Elisa. "Avant de dire n'importe quoi et n'importe comment", grince le président du LOSC, "il faudrait que les personnes en charge du dossier à LMCU et au LOSC en soient averties. Pour moi, ces déclarations sont sans aucun fondement. Je n'ai reçu aucune documentation sur quoi que ce soit, bien que mes contacts avec Elisa soient quotidiens."
Le dirigeant lillois ne veut pas croire à un tel scenario, misant davantage sur une livraison en plusieurs étapes. "Il est probable qu'en août, l'ensemble des fonctionnalités du Grand Stade ne puissent pas être livrées. Cela devrait être bon pour la partie football, mais peut-être que la Boîte à spectacles sera terminée un peu plus tard."
Dans ces conditions, le LOSC a-t-il pris des dispositions pour le début du championnat en cas de retard ? "Les voeux auprès de la Ligue se formulent en avril", répond Michel Seydoux, "nous allons tout faire pour laisser quelques jours de plus aux constructeurs en demandant à jouer nos premiers matchs à l'extérieur. Nous serons intelligents, personnellement je ne cherche pas à emmerder le monde, je cherche juste à avoir mon stade".
"C'est le petit jeu classique des groupes de BTP, qui cherchent à inventer des excuses pour ne pas payer des pénalités de retard", estime de son côté Jean-Marc Germain, le directeur de cabinet de Martine Aubry à LMCU. Pas question, pour le moment, d'accepter le moindre retard, « nous serons très fermes là-dessus ».
Bertrand d'Hérouville, le président d'Elisa, la société en charge de la gestion du Grand Stade, a évoqué tout à l'heure chez nos confrères de France 3 la possibilité d'une livraison repoussée à la fin de l'année.
Bertrand d'Hérouville, le président d'Elisa, la société en charge de la gestion du Grand Stade, a évoqué tout à l'heure chez nos confrères de France 3 la possibilité d'une livraison repoussée à la fin de l'année.
"Contractuellement, j'ai des motifs administratifs qui me permettent de livrer en décembre 2012, nous a confirmé le dirigeant, je ne dis que ça et pas autre chose." Une déclaration qui confirme d'une part la possibilité d'un retard de quelques mois par rapport à la livraison contractuellement prévue en août, pour le premier match du LOSC à domicile. Et qui annonce d'autre part un bras de fer juridique autour des pénalités de retard, estimées selon nos sources à 50 000 € par jour. "Je discute de ça avec LMCU", lâche Bertrand d'Hérouville.
Ce possible retard n'est en tout cas pas du goût de Michel Seydoux, tombé de sa chaise en découvrant les propos tenus par le patron d'Elisa. "Avant de dire n'importe quoi et n'importe comment", grince le président du LOSC, "il faudrait que les personnes en charge du dossier à LMCU et au LOSC en soient averties. Pour moi, ces déclarations sont sans aucun fondement. Je n'ai reçu aucune documentation sur quoi que ce soit, bien que mes contacts avec Elisa soient quotidiens."
Le dirigeant lillois ne veut pas croire à un tel scenario, misant davantage sur une livraison en plusieurs étapes. "Il est probable qu'en août, l'ensemble des fonctionnalités du Grand Stade ne puissent pas être livrées. Cela devrait être bon pour la partie football, mais peut-être que la Boîte à spectacles sera terminée un peu plus tard."
Dans ces conditions, le LOSC a-t-il pris des dispositions pour le début du championnat en cas de retard ? "Les voeux auprès de la Ligue se formulent en avril", répond Michel Seydoux, "nous allons tout faire pour laisser quelques jours de plus aux constructeurs en demandant à jouer nos premiers matchs à l'extérieur. Nous serons intelligents, personnellement je ne cherche pas à emmerder le monde, je cherche juste à avoir mon stade".
"C'est le petit jeu classique des groupes de BTP, qui cherchent à inventer des excuses pour ne pas payer des pénalités de retard", estime de son côté Jean-Marc Germain, le directeur de cabinet de Martine Aubry à LMCU. Pas question, pour le moment, d'accepter le moindre retard, « nous serons très fermes là-dessus ».
