Cette rencontre , comme je le pensais , ne pouvait que déboucher sur de l'exceptionnel, un match à élimination directe entre deux grands noms du football mondial ne pouvait qu'être historique et comme souvent, ce sont les allemands qui rédigent l'Histoire.
Alors que les parisiens se présentent tremblotants, fragiles mentalement et désarmés, les munichois installent l'artillerie lourdes, déploient leurs forces et occupent tout le terrain notamment celui de l'adversaire.
Le Bayern Munich , c'est le club émergeant des années 1960, le club vainqueur des années 70, présent en 80 et 90 et indéboulonnable au 21ème siècle, bref toujours présent, laissant passer l’hégémonie de ses adversaires en ayant été présent avant et de retour après, sans fouiller dans les archives , la seule époque défaillante de ce club dont je me souvienne, fut l'après coupe du monde 1974, quand ils furent relégables avec un effectif composé de champions du monde.
Pour ce qui est de Barcelone, il n'y a ni colère , ni humiliation, mais une pointe de déception et surtout une grande tristesse, celle d'assister à la fin d'une génération, le déclin de grands joueurs, peut-être aussi la fin d'une philosophie d'un football plaisant.
Barcelone, à l'inverse du Réal ou du Bayern, n'est pas un club permanent du très haut niveau, il va connaître une révolution à tous les étages , peut-être disparaître un temps et reprendre des forces.
P..... , ça c'était un match de football !