Taye Taiwo a passé mercredi sa visite médicale au Milan AC et quittera donc l’Olympique de Marseille au soir de la 38e journée de Ligue 1. Un départ que regrette José Anigo, lequel appréciait beaucoup un joueur arrivé en janvier 2005 et que personne ne connaissait réellement avant cela. Mais ce qui met en rogne le directeur sportif de l’OM c’est que Taiwo parte pour rien vers le club lombard, son contrat s’achevant sans qu’il n'accepte de prolonger de quelques saisons, histoire de permettre à Marseille d’encaisser des euros.
« C’est la seule chose que je regrette chez lui : qu’il n’ait pas eu le souci de renvoyer l’ascenseur à un club qui l’a fait grandir. Ça me chagrine. Je l’adore en tant qu’homme et joueur mais ça, c’est une cicatrice. Nous avons entamé avec lui des négociations depuis plus d’un an. J’ai eu cinq ou six rendez-vous avec lui, avec des chiffres, des propositions précises et intéressantes. Qu’il ait eu envie de partir, je le comprends, mais il aurait pu penser à l’OM ; il nous devait bien ça. Malheureusement, aujourd’hui, les joueurs demandent beaucoup, mais les clubs reçoivent peu. Ça reste un bon coup. Vu ce qu’on l’a payé, la qualité du joueur a largement amorti les sommes engagées. Mais il ne faut jamais trop attendre des gens. Moi, je ne garderai que le meilleur de Taye, toujours souriant et gentil », relativise quand même José Anigo, qui sait que l’OM ne peut pas trop se permettre ce genre de départ pour rien.
« C’est la seule chose que je regrette chez lui : qu’il n’ait pas eu le souci de renvoyer l’ascenseur à un club qui l’a fait grandir. Ça me chagrine. Je l’adore en tant qu’homme et joueur mais ça, c’est une cicatrice. Nous avons entamé avec lui des négociations depuis plus d’un an. J’ai eu cinq ou six rendez-vous avec lui, avec des chiffres, des propositions précises et intéressantes. Qu’il ait eu envie de partir, je le comprends, mais il aurait pu penser à l’OM ; il nous devait bien ça. Malheureusement, aujourd’hui, les joueurs demandent beaucoup, mais les clubs reçoivent peu. Ça reste un bon coup. Vu ce qu’on l’a payé, la qualité du joueur a largement amorti les sommes engagées. Mais il ne faut jamais trop attendre des gens. Moi, je ne garderai que le meilleur de Taye, toujours souriant et gentil », relativise quand même José Anigo, qui sait que l’OM ne peut pas trop se permettre ce genre de départ pour rien.
