Mamadou Niang, vous aviez récemment fait part de votre désir de poursuivre votre carrière à Fenerbahçe. Pourquoi avez-vous finalement décidé de rejoindre Al Sadd ?
On m'a présenté un projet ambitieux et -je ne vais pas mentir- financier. J'avais d'autres propositions, mais si c'était pour rester en Europe, pour moi, ça ne pouvait être qu'à Fenerbahçe. Le Qatar est un pays en devenir, qui aime le sport. Ils vont organiser la Coupe du monde 2022, ils investissent énormément dans le football... Tous ces éléments ont fait que...
Le fait que Fenerbahçe ait été exclu de la prochaine Ligue des champions a-t-il pesé dans votre décision ?
Ça a été un facteur plus que déterminant. Quand j'ai appris cette affaire de matches truqués, je suis tombé des nues, ça m'a fait énormément de mal. Ce qu'on a réalisé, on l'a amplement mérité. Notre titre de champion, on ne l'a pas volé. Il n'y a qu'à voir notre saison. On n'a eu que des matches difficiles qu'on a souvent gagnés sur le fil, dans les dernières minutes. Encore aujourd'hui, j'ai du mal à digérer.
En décidant de rejoindre le Qatar, ne craignez-vous pas que votre choix fasse jaser...
C'est possible, mais je fais ma vie, j'assume mes décisions. Les gens ne sont pas à ma place. J'ai 32 ans le mois prochain et j'ai fait ce choix en mon âme et conscience. Je compte bien aider le club à être sacré champion et à gagner des titres. Ça ferait taire certaines personnes. Al Sadd est un grand club au Moyen Orient.
José Anigo a affirmé que vous auriez souhaité revenir à Marseille, mais que votre salaire posait problème...
Je ne vais pas le cacher, il y a eu des discussions entre mon agent et le président, on en a parlé, mais ce n'était en aucun cas une démarche de ma part. Et puis, de toute façon, ce n'était pas réalisable. Je préfère rester sur les années formidables que j'ai passées là-bas. Même si je n'en veux pas à personne des déclarations des dirigeants que j'ai lues dans la presse, ça m'étonne quand même de leur part. Je ne comprends pas pourquoi ils ont prétendu qu'ils s'étaient opposés à mon éventuel retour puisque je le répète, je n'étais pas demandeur...
Al Saad sera-t-il votre dernier club ?
Ah ça, seul Dieu le sait. Moi, je ne me projette jamais trop loin dans l'avenir.»
On m'a présenté un projet ambitieux et -je ne vais pas mentir- financier. J'avais d'autres propositions, mais si c'était pour rester en Europe, pour moi, ça ne pouvait être qu'à Fenerbahçe. Le Qatar est un pays en devenir, qui aime le sport. Ils vont organiser la Coupe du monde 2022, ils investissent énormément dans le football... Tous ces éléments ont fait que...
Le fait que Fenerbahçe ait été exclu de la prochaine Ligue des champions a-t-il pesé dans votre décision ?
Ça a été un facteur plus que déterminant. Quand j'ai appris cette affaire de matches truqués, je suis tombé des nues, ça m'a fait énormément de mal. Ce qu'on a réalisé, on l'a amplement mérité. Notre titre de champion, on ne l'a pas volé. Il n'y a qu'à voir notre saison. On n'a eu que des matches difficiles qu'on a souvent gagnés sur le fil, dans les dernières minutes. Encore aujourd'hui, j'ai du mal à digérer.
En décidant de rejoindre le Qatar, ne craignez-vous pas que votre choix fasse jaser...
C'est possible, mais je fais ma vie, j'assume mes décisions. Les gens ne sont pas à ma place. J'ai 32 ans le mois prochain et j'ai fait ce choix en mon âme et conscience. Je compte bien aider le club à être sacré champion et à gagner des titres. Ça ferait taire certaines personnes. Al Sadd est un grand club au Moyen Orient.
José Anigo a affirmé que vous auriez souhaité revenir à Marseille, mais que votre salaire posait problème...
Je ne vais pas le cacher, il y a eu des discussions entre mon agent et le président, on en a parlé, mais ce n'était en aucun cas une démarche de ma part. Et puis, de toute façon, ce n'était pas réalisable. Je préfère rester sur les années formidables que j'ai passées là-bas. Même si je n'en veux pas à personne des déclarations des dirigeants que j'ai lues dans la presse, ça m'étonne quand même de leur part. Je ne comprends pas pourquoi ils ont prétendu qu'ils s'étaient opposés à mon éventuel retour puisque je le répète, je n'étais pas demandeur...
Al Saad sera-t-il votre dernier club ?
Ah ça, seul Dieu le sait. Moi, je ne me projette jamais trop loin dans l'avenir.»
