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« Sans trophée mais pas sans gloire »

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DEVILLAZ

DEVILLAZ

« Sans trophée mais pas sans gloire »

On a coutume de dire que personne ne retient le nom des perdants. Pourtant, à qui sait y regarder, l’histoire du football est jalonnée de brillants contre-exemples. Dans le monde entier, des millions de supporters portent dans leur cœur le souvenir de grandes équipes et de footballeurs de génie qui n’ont pourtant jamais inscrit leur nom au palmarès des plus grandes compétitions.

Qui oserait affirmer que la Hongrie des années 1950, les Pays-Bas des années 1970 ou encore des joueurs comme Alfredo di Stefano et George Weah ne font pas partie de la légende dorée du football ? Ils sont la preuve irréfutable que les foules ne vibrent pas qu’aux exploits des vainqueurs. Indépendamment des résultats, la passion, le style et le panache ont toujours suscité la sympathie et l’admiration.

Des équipes de rêve, mais sans palmarès

Pour les Allemands, la finale de la Coupe du Monde de la FIFA, Suisse 1954™ restera pour toujours le « Miracle de Berne », la pierre fondatrice sur laquelle le football d’outre-Rhin a bâti tous les brillants succès qui ont suivi. Il ne fallait pas moins d’un miracle en effet pour vaincre la Hongrie de Ferenc Puskas, Sandor Kocsis et Nandor Hidegkuti, équipe magique restée dans tous les esprits comme l’une des plus belles de l’histoire du football.

En ce mois de juin 1954, la sélection hongroise se présente en finale forte d’une période d’invincibilité de quatre ans. En 1953, les Magyars magiques se sont offert le luxe de battre la grande équipe d’Angleterre à Londres puis à Budapest. Depuis le début de Suisse 1954, ils ont inscrit pas moins de 25 buts, dont huit infligés déjà à cette Allemagne qui aborde la finale en victime expiatoire. Tout le monde connaît la suite : à la stupéfaction générale, la Hongrie s’incline, laissant derrière elle le souvenir d’une équipe de légende dont la renommée a totalement éclipsé celle de ses vainqueurs.

Vingt ans auparavant, Italie 1934 avait été le théâtre d’un scénario comparable, avec la chute d’une autre équipe équipe de rêve, la Wunder Team d’Autriche de Matthias Sindelar. Dans les années 1970, une autre équipe se distinguera en perdant deux finales mondiales malgré un jeu flamboyant. Pour beaucoup d’amateurs de football, Allemagne 1974 reste avant tout la Coupe du Monde de la FIFA™ durant laquelle le football néerlandais s’est révélé aux yeux de la planète. La défaite des Pays-Bas en finale, face à l’Allemagne une nouvelle fois, a suscité d’innombrables controverses. Johan Cruyff le sait mieux que quiconque : « Nous pratiquions le meilleur football du monde. Nous avons perdu en finale mais les champions ont laissé un moins bon souvenir que nous ».

Le Brésil qui a participé à Espagne 1982 est défini par certains comme « la meilleure sélection nationale n’ayant pas remporté la Coupe du Monde de la FIFA™ ». Le même type de jugement se retrouve au niveau des clubs : en France, les épopées européennes de Bastia et de Saint-Etienne valent à ces deux clubs une renommée qui perdure aujourd’hui encore. En Italie, malgré les nombreux succès européens des clubs transalpins, personne n’a oublié la grande équipe du Torino qu’un terrible accident d’avion a empêché d’accomplir son destin continental.

Au Mexique, la défaite aux penalties de Cruz Azul en finale de la Copa Libertadores 2001 hante toujours les esprits des supporters aztèques. Du côté de l’Atlético de Madrid, on rêve encore d’une finale de Coupe d’Europe des Clubs Champions 1974 qui se serait arrêtée à la 119ème minute, avant l’égalisation du Bayern Munich sur un coup franc lointain de Georg Schwarzenbeck relâché par le gardien Miguel Reina. Ce trophée reste à ce jour le seul qui manque au palmarès du club madrilène.

Aux portes du paradis

Lorsque les anciens évoquent le « meilleur joueur du monde », ce n’est ni à Pelé, ni à Diego Maradona qu’ils font allusion, mais bien à Alfredo di Stefano. Star majeure de l’histoire du football, la Flèche blonde a remporté de nombreux trophées avec River Plate et le Real Madrid, mais son palmarès en sélection est resté vierge.

Un jour de 1988 à Naples, Diego Maradona avait été ému aux larmes de se retrouver sur le même plateau de télévision qu’Alfredo di Stefano. « J’étais vraiment ému qu’il soit là. Quand j’ai rejoint l’Espagne pour aller jouer à Barcelone, j’ai compris à quel point il avait été un fabuleux ambassadeur du football argentin. Pour moi, je vous le dis, c’est le plus grand joueur de toute l’histoire du football. » Quand il était enfant, Maradona avait d’ailleurs accroché dans sa chambre un poster de son glorieux aîné.

Pourtant, malgré les éloges de son compatriote et du grand Pelé lui-même, Di Stefano n’a jamais pu disputer une Coupe du Monde de la FIFA™. Dans les années 1950, l’Argentine s’est retirée du football mondial, refusant de participer à Brésil 1950 et à Suisse 1954. Alors qu’il vient d’être naturalisé espagnol, sa nouvelle sélection ne parvient pas à se qualifier pour Suède 1958. Lors de Chili 1962, alors qu’il s’apprête enfin à disputer la reine des compétitions, c’est une blessure qui l’empêche pour toujours de réaliser son rêve. Mais ce rendez-vous manqué avec l’histoire ne retire absolument rien à la magnifique carrière de ce footballeur d’exception.

« Le football m’a tout donné, à part l’occasion de jouer une Coupe du Monde avec mon pays. » On doit cette phrase teintée de mélancolie à un autre grand absent des Coupes du Monde de la FIFA™, George Weah. Attaquant de génie, il a eu la malchance d’évoluer à une époque où la sélection de son pays, le Liberia, était fortement handicapé par une longue guerre civile. Sur la fin de sa carrière, il s’en est fallu d’un rien pour que le Joueur Mondial de la FIFA 1995 puisse enfin s’illustrer sur la scène mondiale : il n’a manqué qu’un petit point aux Lone Stars pour parvenir à se qualifier pour Corée/Japon 2002.

Comment enfin ne pas mentionner tous ces immenses joueurs qui ne sont jamais parvenus à soulever le plus grand des trophées ? À Ferenc Puskas et Johann Cruyff, déjà mentionnés, on peut ajouter Michel Platini, Marco van Basten, Enzo Francescoli, Zico, Roberto Baggio et beaucoup d’autres, parmi lesquels également les deux meilleurs joueurs du monde à l’heure actuelle, Lionel Messi et Cristiano Ronaldo. Pour l’instant…

Qui pourrait donc penser que le fait de n’être jamais monté sur le toit du monde retire quoi que ce soit au génie de tous ces joueurs ? Leur nom reste écrit pour toujours en lettres d’or dans la grande histoire du football.


J'aime bien cet article venant de la FIFA.

HAYDEN

HAYDEN
Admin

Le Lyon de Claude Puel Laughing

https://hahohelfoot.forumactif.org

Kuntzjj

Kuntzjj

DEVILLAZ a écrit:
J'aime bien cet article venant de la FIFA.

Moi aussi !!! Ne manque que la grande équipe de Raymond Domenech qui échoua en finale en 2006 alors que son numéro 10 au jeu de tête flamboyant était au sommet de son art !!!

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