Janvier
Du côté de Gerland, le lendemain du réveillon est à la gueule de bois. Aruna Dindane (0 but en 11 matchs) prêté à Boulogne, la cellule recrutement s'active et fait du charme à Marouane Chamakh qui ne décroche plus son téléphone. Lissandro Lopez, toujours convalescent, décide lui de rester se reposer en Argentine. La défense ne va pas non plus très bien. A la 4e minute de Lyon-PSG, la sortie kung fu de Greg Coupet fait perdre deux dents à Aly Cissokho. Puel annonce qu’il ne parlera plus à la presse. De retour au Parc avec Monaco, Guy Lacombe croise Jérôme Rothen en partance pour Blackburn. Avec un énigmatique sourire, le gaucher lui glisse: «La Taupe, c’était moi». Lacombe pète un banc sous les yeux du Prince Albert interloqué. Lors d’un superbe Bordeaux-OM, Brandao se réveille et claque un triplé. Devant les micros, Laurent Blanc mâchouille sa touillette et déclare: «Se qualifier pour l’Europa League serait un succès».
Février
Marseille régale et remonte au classement. C’est le moment choisi par Dassier pour virer José Anigo. Dans le Vélodrome, les banderoles en l'honneur d'Anigo fleurissent («Anigo, le bon sens en action», «Dassier, c'est toi le nigaud»). Deschamps se tait. 23e journée: Bellion transforme un pénalty litigieux à Rennes. Fred Antonetti évoque en conf’ de presse un complot anti-breton. «Même dans le sud, je n’ai jamais connu un tel ostracisme.» Le bar «Le Gwen ha du» de la rue Saint-Michel à Rennes, autrement appelée rue de la Soif, change de nom et devient «Chez Fredo».
Mars
C'est le printemps. Paris reverdit. Deux victoires et deux nuls en quatre matchs. 10e au classement, Fernandez rigole avec les journalistes en conférence d'après-match. Un lundi matin, 20minutes.fr titre: «Le double effet Luis cool». Cerise sur le gâteau: le PSG gagne la finale de sa Coupe de la Ligue face à Gueugnon. A Marseille, «La Provence» lâche une bombe: Diawara aurait été aperçu en compagnie de Sidney Govou au Fish, une célèbre boîte de nuit lyonnaise, et il appartiendrait au groupe Facebook «Didier Deschamps aime trop le gel». Les Girondins, toujours leaders, rigolent et s'appuient sur un Gourcuff qui a musclé son jeu. Tacles, engueulades avec l'arbitre, métaphores sur les goélands de Lorient... Le nouveau Cantona est-il né?
Avril
Après le 4-0 infligé par Bordeaux à domicile, le PSG est 17e. «Le syndrome du Parc n’est pas mort», titre «L’Equipe». Luis Fernandez est débarqué le lundi soir et Laporte propose que Makelele soit désigné entraîneur-joueur. Le samedi suivant à Geoffroy-Guichard, Monsieur Claude, en costume Armani, se place d’entrée sur le banc et titularise le trident de plomb: Bourillon-Chantôme-Clément. Saint-Etienne gagne 2-1 dans les arrêts de jeu. La bataille pour le titre est plus haletante que jamais. L'OM et Bordeaux sont à 1 point.
Mai
Pendant ce temps-là à Hambourg, la finale de l’Europa League oppose Lyon aux surprenants Ukrainiens du Metalist Kharkov. A 5-5, lors de la séance de tirs aux buts, Hugo Lloris ne fait qu'effleurer le ballon. Titillé par un Christian Jeanpierre décidément taquin, Coupet finit par balancer sur «Telefoot»: «Oui je pense que je l'aurais arrêté». Aulas préfère évoquer le dynamisme du foot ukrainien.
Mais tout le monde s'en fout, car le championnat est encore plus serré que la saison dernière. Toulouse, bien placé dans le rush final, perd ses 5 derniers matchs et a du mal à se consoler avec la finale de la Coupe de France perdue face à Rodez.
Pour le titre, tout se joue sur la dernière journée. Marseille n'arrive pas à se dépatouiller du jeu grenoblois. 0-0. A Lens, Hatem Ben Arfa, prêté par Marseille, marche pendant 80 minutes avant de rater une passe en retrait qui profite à Chamakh. 0-1, Bordeaux est à nouveau champion. Alain Juppé propose à Pascal Obispo d’écrire une chanson en l’honnneur des Girondins.
Après la victoire de Montpellier au Parc, le PSG termine 18e. Cette fois-ci, c’est l’ascenseur pour l’échafaud. Coup de théâtre: fin juin, la DNCG décide la rétrogradation de Boulogne. Cette décision administrative sauve Paris. A Boulogne-sur-Mer, les supporters déploient non sans humour la banderole: «Consanguins, chômeurs et maintenant cocus, bienvenue chez les Ch'tis!»
Du côté de Gerland, le lendemain du réveillon est à la gueule de bois. Aruna Dindane (0 but en 11 matchs) prêté à Boulogne, la cellule recrutement s'active et fait du charme à Marouane Chamakh qui ne décroche plus son téléphone. Lissandro Lopez, toujours convalescent, décide lui de rester se reposer en Argentine. La défense ne va pas non plus très bien. A la 4e minute de Lyon-PSG, la sortie kung fu de Greg Coupet fait perdre deux dents à Aly Cissokho. Puel annonce qu’il ne parlera plus à la presse. De retour au Parc avec Monaco, Guy Lacombe croise Jérôme Rothen en partance pour Blackburn. Avec un énigmatique sourire, le gaucher lui glisse: «La Taupe, c’était moi». Lacombe pète un banc sous les yeux du Prince Albert interloqué. Lors d’un superbe Bordeaux-OM, Brandao se réveille et claque un triplé. Devant les micros, Laurent Blanc mâchouille sa touillette et déclare: «Se qualifier pour l’Europa League serait un succès».
Février
Marseille régale et remonte au classement. C’est le moment choisi par Dassier pour virer José Anigo. Dans le Vélodrome, les banderoles en l'honneur d'Anigo fleurissent («Anigo, le bon sens en action», «Dassier, c'est toi le nigaud»). Deschamps se tait. 23e journée: Bellion transforme un pénalty litigieux à Rennes. Fred Antonetti évoque en conf’ de presse un complot anti-breton. «Même dans le sud, je n’ai jamais connu un tel ostracisme.» Le bar «Le Gwen ha du» de la rue Saint-Michel à Rennes, autrement appelée rue de la Soif, change de nom et devient «Chez Fredo».
Mars
C'est le printemps. Paris reverdit. Deux victoires et deux nuls en quatre matchs. 10e au classement, Fernandez rigole avec les journalistes en conférence d'après-match. Un lundi matin, 20minutes.fr titre: «Le double effet Luis cool». Cerise sur le gâteau: le PSG gagne la finale de sa Coupe de la Ligue face à Gueugnon. A Marseille, «La Provence» lâche une bombe: Diawara aurait été aperçu en compagnie de Sidney Govou au Fish, une célèbre boîte de nuit lyonnaise, et il appartiendrait au groupe Facebook «Didier Deschamps aime trop le gel». Les Girondins, toujours leaders, rigolent et s'appuient sur un Gourcuff qui a musclé son jeu. Tacles, engueulades avec l'arbitre, métaphores sur les goélands de Lorient... Le nouveau Cantona est-il né?
Avril
Après le 4-0 infligé par Bordeaux à domicile, le PSG est 17e. «Le syndrome du Parc n’est pas mort», titre «L’Equipe». Luis Fernandez est débarqué le lundi soir et Laporte propose que Makelele soit désigné entraîneur-joueur. Le samedi suivant à Geoffroy-Guichard, Monsieur Claude, en costume Armani, se place d’entrée sur le banc et titularise le trident de plomb: Bourillon-Chantôme-Clément. Saint-Etienne gagne 2-1 dans les arrêts de jeu. La bataille pour le titre est plus haletante que jamais. L'OM et Bordeaux sont à 1 point.
Mai
Pendant ce temps-là à Hambourg, la finale de l’Europa League oppose Lyon aux surprenants Ukrainiens du Metalist Kharkov. A 5-5, lors de la séance de tirs aux buts, Hugo Lloris ne fait qu'effleurer le ballon. Titillé par un Christian Jeanpierre décidément taquin, Coupet finit par balancer sur «Telefoot»: «Oui je pense que je l'aurais arrêté». Aulas préfère évoquer le dynamisme du foot ukrainien.
Mais tout le monde s'en fout, car le championnat est encore plus serré que la saison dernière. Toulouse, bien placé dans le rush final, perd ses 5 derniers matchs et a du mal à se consoler avec la finale de la Coupe de France perdue face à Rodez.
Pour le titre, tout se joue sur la dernière journée. Marseille n'arrive pas à se dépatouiller du jeu grenoblois. 0-0. A Lens, Hatem Ben Arfa, prêté par Marseille, marche pendant 80 minutes avant de rater une passe en retrait qui profite à Chamakh. 0-1, Bordeaux est à nouveau champion. Alain Juppé propose à Pascal Obispo d’écrire une chanson en l’honnneur des Girondins.
Après la victoire de Montpellier au Parc, le PSG termine 18e. Cette fois-ci, c’est l’ascenseur pour l’échafaud. Coup de théâtre: fin juin, la DNCG décide la rétrogradation de Boulogne. Cette décision administrative sauve Paris. A Boulogne-sur-Mer, les supporters déploient non sans humour la banderole: «Consanguins, chômeurs et maintenant cocus, bienvenue chez les Ch'tis!»