Sur les incidents du match de Nice : « Ça m’a gâché mon plaisir. On est à Nice. Le service de sécurité et les flics je ne vois pas ce qu’ils font. On doit fouiller. Nous, on nous reproche de ne pas avoir fouillé les Parisiens. Attention ! Les miens (de supporters) je ne leur donne pas le quitus. Il va y avoir du bruit. Je ne vais pas me laisser faire. Les journaux de la région vont s’en emparer et gribouiller ces supporters. Ce ne sont pas des supporters mais des grosses merdes. Il y a des braves gars parmi ceux-là, qui agitent les drapeaux et tour mais il y a quatre ou cinq cons. Ça me fait chier. Ce n’est pas l’image du club. Ça ne sera pas difficile de les choper car je soupçonne certaines personnes qui les accompagnent dans le car de ne rien dire. Et ces gens sont payés dans le bus. Alors ceux-là on va les virer. » Suite aux jets de pétards, qui ont entraîné l'interruption de la rencontre à la 58e pendant vingt-deux minutes, la tribune des supporters montpelliérains a été évacuée pour que le match reprenne. Un relevé d'identité général a été effectué auprès des fauteurs de troubles. La police a ensuite procédé à l'arrestation d'un supporteur, placé en garde à vue.
Louis Nicollin en a aussi profité pour répondre aux chants des supporters niçois : « Ils m’ont fait rire vos gars à nous dire qu’on était des suceurs de Marseillais. Mais on n’a jamais sucé les Marseillais. D’ailleurs, si on peut les niquer le 19, je serais heureux. » En forme le patron...