Mathieu Bodmer, invité lundi de l'émission Match Retour, sur L'Equipe TV, dresse un constat sans concession sur l'état actuel de l'OL, troisième à sept points des leaders. C'est une équipe où «chacun reste dans son petit registre», qui «n'a pas trop de fond de jeu», ne propose «rien de collectif» et qui, battu 2-0 à Valenciennes, a subi un score qui n'était «pas cher payé». L'impact de l'échec en Ligue des champions contre Barcelone (1-1, 2-5) a achevé une équipe qui «avait beaucoup misé» sur l'Europe, reconnaît l'ancien Lillois. «On a un peu lâché. On s'est enlisés, le jeu est parti, l'envie est partie, il n'y a plus trop de bloc. Si on continue, la place qualificative en Ligue des champions va s'en aller, c'est aussi simple que ça.»
«On s'est trop reposé sur Karim (Benzema), regrette le milieu de terrain, en remontant le fil de la saison. Il a été très souvent seul. C'était stéréotypé, il n'y avait pas grand monde devant le but. Et avec la fin de saison, c'est de plus en plus criant.» Interrogé sur l'incapacité de Claude Puel à mettre en valeur un effectif pourtant plus brillant qu'à Lille, Bodmer défend son coach : «Je ne pense pas que ce soit seulement la responsabilité de l'entraîneur. C'est celle de tout le monde, entraîneur, dirigeants et surtout nous les joueurs.»
Pas les joueurs pour jouer comme à Lille ?
«Certains disent que Puel est trop défensif. Mais il y a un système et, sur le terrain, c'est à nous de faire vivre ça, détaille le joueur formé à Caen. Et on n'en est pas capable. Chacun joue sa partition. Il demande de produire du jeu. On produit du jeu à l'entraînement et pas du tout en match. On a un problème. Peut-être que les autres équipes nous sont supérieures, peut-être qu'on régresse. A Lille, il demandait la même rigueur. Mais devant, ça allait dans tous les sens, on avait des flèches. Peut-être qu'on n'a pas les joueurs pour (à Lyon). On a plus des joueurs de ballon.»
Pour éviter que Lyon sombre définitivement, Bodmer espère que le vestiaire saura sortir de sa torpeur. «L'état d'esprit est bon, peut-être un peu trop bon, et qu'on ne se dit pas certaines choses. Il faudrait peut-être se rentrer dedans. On ne le fait pas. On coule.» Pour clore la saison en beauté, Lyon doit «gagner les deux matches à domicile» (Nantes et Caen) et réaliser «un exploit sur les deux» matches à l'extérieur (Marseille et Toulouse), espère-t-il. L'OL avait débuté la saison en surclassant Toulouse à Gerland (3-0). C'était il y a neuf mois. Une éternité.
«On s'est trop reposé sur Karim (Benzema), regrette le milieu de terrain, en remontant le fil de la saison. Il a été très souvent seul. C'était stéréotypé, il n'y avait pas grand monde devant le but. Et avec la fin de saison, c'est de plus en plus criant.» Interrogé sur l'incapacité de Claude Puel à mettre en valeur un effectif pourtant plus brillant qu'à Lille, Bodmer défend son coach : «Je ne pense pas que ce soit seulement la responsabilité de l'entraîneur. C'est celle de tout le monde, entraîneur, dirigeants et surtout nous les joueurs.»
Pas les joueurs pour jouer comme à Lille ?
«Certains disent que Puel est trop défensif. Mais il y a un système et, sur le terrain, c'est à nous de faire vivre ça, détaille le joueur formé à Caen. Et on n'en est pas capable. Chacun joue sa partition. Il demande de produire du jeu. On produit du jeu à l'entraînement et pas du tout en match. On a un problème. Peut-être que les autres équipes nous sont supérieures, peut-être qu'on régresse. A Lille, il demandait la même rigueur. Mais devant, ça allait dans tous les sens, on avait des flèches. Peut-être qu'on n'a pas les joueurs pour (à Lyon). On a plus des joueurs de ballon.»
Pour éviter que Lyon sombre définitivement, Bodmer espère que le vestiaire saura sortir de sa torpeur. «L'état d'esprit est bon, peut-être un peu trop bon, et qu'on ne se dit pas certaines choses. Il faudrait peut-être se rentrer dedans. On ne le fait pas. On coule.» Pour clore la saison en beauté, Lyon doit «gagner les deux matches à domicile» (Nantes et Caen) et réaliser «un exploit sur les deux» matches à l'extérieur (Marseille et Toulouse), espère-t-il. L'OL avait débuté la saison en surclassant Toulouse à Gerland (3-0). C'était il y a neuf mois. Une éternité.
