Un trois à zéro sec ,deux défaites, il y a peu de doutes sur la supériorité des bavarois, et pourtant , cette année, j'y croyais, on parlait d'un Bayern en difficulté au jeu stéréotypé, de joueurs lents qui devaient exploser face à MBappé, de l'absence de Neuer, du déclin de Muller, de la blessure de Sané et malgré tout ça à la fin ce sont les allemands qui gagnent.
Le langage gestuel des joueurs, la nervosité de Julian Nagelsmann, la tension palpable des anciens du Bayern en tribune en disent long, sur la crainte que nous leur inspirions, mais ils sont sûrs de leur football, en confiance vis à vis des résultats passés et lucides sur le complexe des français à ce niveau de compétition.
Yann Sommer est devenu la bête noire de MBappé, Alphonso Davies a crevé l'écran par ses accélérations, ses interventions défensives, ses provocations incessantes en attaque, un Vinicius efficace sans les travers du madrilène, on aimerait voir Coman, en équipe de France, aussi performant qu'avec son club, attaquant ,défenseur, centreur ,tireur, distributeur, je ne pensais jamais écrire çà , mais bon match de Coman.
Coté parisien , inutile de se cacher la face, Messi n'a plus le niveau pour ce genre de rencontres, il ne peut se permettre de marcher en attendant un bon ballon , parce qu'à ce niveau ses partenaires sont tellement bousculés qu'ils n'ont pas le temps de le trouver et quand il reçoit un ballon , il le perd immédiatement, dans un tsunami rouge impitoyable.
Ce fut un match de haut niveau, avec beaucoup d'intensité, des adversaires qui se respectent( voir la bousculade Ramos/Muller), un PSG qui a été bon, un Bayern qui fut au-dessus sur les deux rencontres, Galtier peut être fier de son dernier match européen avec les parisiens.