matthieu62120 a écrit:Arrête, il serait capable de percer là-bas, je pense qu'il en manque peu à Fauvergues pour être un attaquant efficace!
Vendons le frau plutôt!
Je ne pensais pas Frau encore vendable ....
Bon, si nous pouvons récupérer quelques cacahuètes, il serait bon de le proposer à l'OL club toujours généreux dans ses achats de valeurs sures[/quote]
C'est ca moquez vous les 2... Dites ? Il va vous rester quelques joueurs quand meme ? Il en faudrait au moins 11.
Maintenant, c'est lui qui s'y met :Ludovic Obraniak, on vous dit sur le départ. Qu'en est-il exactement ?
Il me reste deux années de contrat et les négociations avec le club sont au point mort. Par rapport à la saison que j'ai faite, je pensais vraiment qu'on pourrait s'asseoir autour d'une table et discuter d'une revalorisation car les termes de mon contrat sont les mêmes qu'il y a deux ans et demi lorsque je suis arrivé en provenance de Metz. Les dirigeants m'ont dit que ce ne serait pas le cas. A partir de là, même si je n'en avais pas spécialement l'intention, c'est clair que j'ai envie d'aller voir ailleurs.
On vous sent à la fois déçu et surpris...
Oui, c'est un peu des deux. Surpris parce que je pense que depuis que je suis arrivé, mon bilan est plutôt positif, j'ai été en constante progression. Déçu parce que quelque part, c'est un manque de confiance de la part des dirigeants. On ne reconnaît pas le travail que j'ai accompli. Personnellement, je prends ça comme un message qu'ils m'envoient. Aujourd'hui, les choses sont claires : je veux quitter le LOSC. Mes dirigeants connaissent mes velléités de départ.
«Au niveau de mon orgueil, ça m'a touché»
Comment expliquez-vous ce manque de confiance de la part de vos dirigeants ?
Déjà, il faut quand même rappeler que je sors d'une saison où j'ai mis neuf buts et délivré cinq passes décisives. Ce n'est pas tout à fait neutre. Ensuite, dès la fin de saison dernière, il s'est passé des choses que j'ai mal prises. Dès que ça a commencé à aller moins bien, j'ai moins joué. C'était juste après ma suspension de deux matches contre Toulouse et c'est vrai que j'ai eu du mal à reprendre. Maintenant, j'aurais aimé qu'on me laisse plus de temps, or, on m'a vite mis de côté. Au niveau de mon orgueil, ça m'a touché. Je m'attendais à ce qu'on me témoigne plus de respect.
Aujourd'hui, quel type de challenge recherchez-vous ?
Tout peut me tenter, que ce soit en France ou à l'étranger. Le plus important, c'est qu'on me propose un challenge où je sente qu'on a envie de moi. Dès que j'aurai une proposition qui me plaît, j'agirai.
On a parlé d'un intérêt du Paris-SG...
Pour l'instant, non, je n'en ai pas entendu parler. J'ai quelques touches en France, en Angleterre et un peu en Espagne. On verra bien ce qui se passera, mais je pense que j'ai un profil qui peut plaire. Encore une fois, tout ce qui m'intéresse aujourd'hui, c'est de trouver un beau challenge sportif qui allierait à la fois le collectif et le personnel. Il ne faut pas oublier que si on fait ce métier, c'est aussi pour les relations humaines, pour sentir qu'on vous fait confiance. A Lille, ce n'est plus le cas...»