Michel Platini a fait accepter vendredi aux clubs européens l'idée, révolutionnaire, d'un contrôle financier. Le comité stratégique de l'UEFA (associant les ligues, les clubs et les joueurs), réuni à Monaco, a adopté à l'unanimité les principes du fair-play financier (un club ne doit pas dépenser plus d'argent qu'il n'en génère) voulu par le président de l'UEFA. Si de tels critères avaient existé dans le passé, des clubs endettés comme Manchester United, Inter Milan, Chelsea ou encore Liverpool n'auraient pu participer à la Ligue des champions. L'UEFA a précisé que ces mesures seraient introduites dans les compétitions européennes dès la saison 2012-13.
Dans trois ans donc, ce que Platini appelle la «victoire à crédit», c'est à dire le succès d'un club endetté qui vit sur de futures rentrées d'argent, ne serait donc plus possible. Ces formations ont trois saisons pour imiter les bons élèves comme Barcelone, Arsenal, les clubs français, allemands et néerlandais, aux comptes équilibrés. Pour éviter de sanctionner des mastodontes européens -Platini répète qu'il ne veut pas entrer dans l'histoire comme le président qui a suspendu des grands d'Europe- l'UEFA va donc conseiller pendant trois ans les clubs.
«De nombreux clubs en Europe m'avaient demandé d'agir pour protéger notre jeu. Les principes ont maintenant été établis et c'est une avancée majeure», s'est réjoui Michel Platini. Karl-Heinz Rummenigge, président de l'Association européenne des clubs (ECA), a estimé que l'initiative de l'UEFA allait «dans le bon sens». «C'est énorme, ça fait huit ans que je travaille pour ça», a commenté Frédéric Thiriez, président de la LFP, interrogé à l'issue de ce comité stratégique auquel il participait. «Cette décision du Conseil stratégique de l'UEFA fera date. Un contrôle de gestion européen, cela signifie davantage d'équité dans les compétitions et une plus grande transparence dans les comptes des clubs», a poursuivi M. Thiriez. (Avec AFP)
Dans trois ans donc, ce que Platini appelle la «victoire à crédit», c'est à dire le succès d'un club endetté qui vit sur de futures rentrées d'argent, ne serait donc plus possible. Ces formations ont trois saisons pour imiter les bons élèves comme Barcelone, Arsenal, les clubs français, allemands et néerlandais, aux comptes équilibrés. Pour éviter de sanctionner des mastodontes européens -Platini répète qu'il ne veut pas entrer dans l'histoire comme le président qui a suspendu des grands d'Europe- l'UEFA va donc conseiller pendant trois ans les clubs.
«De nombreux clubs en Europe m'avaient demandé d'agir pour protéger notre jeu. Les principes ont maintenant été établis et c'est une avancée majeure», s'est réjoui Michel Platini. Karl-Heinz Rummenigge, président de l'Association européenne des clubs (ECA), a estimé que l'initiative de l'UEFA allait «dans le bon sens». «C'est énorme, ça fait huit ans que je travaille pour ça», a commenté Frédéric Thiriez, président de la LFP, interrogé à l'issue de ce comité stratégique auquel il participait. «Cette décision du Conseil stratégique de l'UEFA fera date. Un contrôle de gestion européen, cela signifie davantage d'équité dans les compétitions et une plus grande transparence dans les comptes des clubs», a poursuivi M. Thiriez. (Avec AFP)
