Son visage désabusé samedi soir après la défaite face à Valenciennes en disait déjà long avant qu’il n’apparaisse en conférence de presse. Didier Deschamps ne s’était toutefois pas montré alarmiste et annonçait attendre avec impatience la fin du mercato. Mais ce dernier lui réserve encore bien des surprises, comme avec Ben Arfa. Interrogé par L’Equipe, l’entraîneur de l’Olympique de Marseille semble avoir fait une croix sur son milieu offensif.
« Ce n’est pas moi qui décide, mais le président. Le récupérer me semble très difficile vu sa position radicale, son attitude. Ce n’est pas une bonne chose, ni pour lui, ni pour le groupe, de rater des entraînements », explique Deschamps, apparemment résolu à le perdre. « J’estime que j’ai fait beaucoup pour lui. Il a du talent, mais des insuffisances aussi. Je lui souhaite de réussir sa carrière. J’ai passé beaucoup de temps à parler avec Hatem. Je lui ai dit beaucoup de choses. Il en a retenu certaines, pas d’autres », raconte-t-il, comme pour démontrer qu’il a tout tenté pour tirer le meilleur de ce prodige précoce au talent si intermittent. Surtout, il répond aux accusations de son joueur, livrées hier. « Je n’ai jamais dit que je ne voulais plus de lui ». Tout comme il désirait conserver Niang.
« Cet épisode nous fait mal. Je voulais le garder et mettre une recrue à côté de lui. Si l’été dernier, Mamade a signé une prolongation avec, à la clé, un salaire que tout le monde connaît (320 000 euros), c’était bien pour qu’il reste. Je peux comprendre la volonté de le vendre pour des raisons économiques. Mais il aurait fallu pouvoir anticiper son départ. Le laisser partir à quelques jours de la reprise, c’est désastreux », affirme non sans raison Didier Deschamps. Et pourtant, il semble être le seul à mesurer l’impact de ce départ. Hier, Dassier n’a d’ailleurs pas hésité à placer son entraîneur en porte-à-faux. « Évidemment qu’il fallait vendre Niang, tout le monde en était convaincu, sauf Didier Deschamps (...) Oui je l’ai déclaré intransférable (pour) faire monter les tarifs (...) mais il était décidé à partir », a-t-il lâché.
Voilà donc Deschamps contraint de bricoler une attaque pour quelques rencontres encore. S’il a été obligé d’accepter le départ de Niang, l’entraîneur phocéen n’a pas peur de réclamer désormais deux renforts offensifs pour pallier le probable départ de Ben Arfa. « Si Niang était resté, je souhaitais un attaquant et un milieu défensif. La situation d’Hatem réduit encore notre potentiel offensif. S’il partait, il faudrait une solution de plus devant, soit deux attaquants, sans négliger pour autant l’apport d’un milieu défensif », annonce-t-il. En somme, Marseille doit réussir en 2 semaines ce qu’il n’est pas parvenu à faire en 2 mois.
« Ce n’est pas moi qui décide, mais le président. Le récupérer me semble très difficile vu sa position radicale, son attitude. Ce n’est pas une bonne chose, ni pour lui, ni pour le groupe, de rater des entraînements », explique Deschamps, apparemment résolu à le perdre. « J’estime que j’ai fait beaucoup pour lui. Il a du talent, mais des insuffisances aussi. Je lui souhaite de réussir sa carrière. J’ai passé beaucoup de temps à parler avec Hatem. Je lui ai dit beaucoup de choses. Il en a retenu certaines, pas d’autres », raconte-t-il, comme pour démontrer qu’il a tout tenté pour tirer le meilleur de ce prodige précoce au talent si intermittent. Surtout, il répond aux accusations de son joueur, livrées hier. « Je n’ai jamais dit que je ne voulais plus de lui ». Tout comme il désirait conserver Niang.
« Cet épisode nous fait mal. Je voulais le garder et mettre une recrue à côté de lui. Si l’été dernier, Mamade a signé une prolongation avec, à la clé, un salaire que tout le monde connaît (320 000 euros), c’était bien pour qu’il reste. Je peux comprendre la volonté de le vendre pour des raisons économiques. Mais il aurait fallu pouvoir anticiper son départ. Le laisser partir à quelques jours de la reprise, c’est désastreux », affirme non sans raison Didier Deschamps. Et pourtant, il semble être le seul à mesurer l’impact de ce départ. Hier, Dassier n’a d’ailleurs pas hésité à placer son entraîneur en porte-à-faux. « Évidemment qu’il fallait vendre Niang, tout le monde en était convaincu, sauf Didier Deschamps (...) Oui je l’ai déclaré intransférable (pour) faire monter les tarifs (...) mais il était décidé à partir », a-t-il lâché.
Voilà donc Deschamps contraint de bricoler une attaque pour quelques rencontres encore. S’il a été obligé d’accepter le départ de Niang, l’entraîneur phocéen n’a pas peur de réclamer désormais deux renforts offensifs pour pallier le probable départ de Ben Arfa. « Si Niang était resté, je souhaitais un attaquant et un milieu défensif. La situation d’Hatem réduit encore notre potentiel offensif. S’il partait, il faudrait une solution de plus devant, soit deux attaquants, sans négliger pour autant l’apport d’un milieu défensif », annonce-t-il. En somme, Marseille doit réussir en 2 semaines ce qu’il n’est pas parvenu à faire en 2 mois.
